« Dans les bacs en vrac »…
Wilko Johnson « Blow your mind » UMe/Chess
Le guitariste sécateur de DR Feelgood est de retour avec un disque de rock-blues plein de promesse. Certes pas d’une originalité folle, mais l’esprit est là et la production plus qu’acceptable. En somme, un bon disque. DDM
Alain Chamfort « Le désordre des choses » Pias
L’album démarre sur les chapeaux de roue avec cette ballade au piano, nous ne sommes pas sans penser à Jacques Higelin (Higelin75) ou à David Bowie (black star), pourquoi ? Sujet sérieux et prise de conscience du vieillissement et de la mort amène Alain Chamfort à une introspection existentielle, mais ce disque reprend de la légèreté quand la pop revient en force. De très beaux textes, même si la tension du disque perd un peu d’intensité sur la longueur. DDM
Sting et Shaggy « 44/876 » Universal
Même si Sting a la légitimité de chanter avec un Jamaïcain, ce n’est surement pas avec le bon. Shaggy est au ragga, ce que la compagnie créole est à la musique antillaise. Pourquoi pas ? Mais c’est incroyablement formaté, malgré une production sonore très léchée, les chanteurs sont la parodie d’eux même. On sent bien entendu la volonté de faire « cracher la maille » plutôt que de créer un vrai disque. DDM
Papanosh « Home » Enja
C’est en compagnie du saxophoniste Roy Nathason et du guitariste Marc Ribot que ce quintet de jazz haut-normand sort un disque aux sonorités d’outre-Atlantique. Tantôt free, populaire ou traditionnel. Papanosh expérimente depuis plusieurs années au sein même de leur collectif, les « vibrants défricheurs » une musique iconoclaste. Tout semble ici, toucher au saint graal de l’underground américain, mais est-ce une finalité en soi ? Car la musique comme tout art est aussi une histoire de sens et pas toujours de histoire de technique, de bon gout et de rencontres. Mais ça c’est plus l’époque qui veut ça. Disque néanmoins un peu court. Un coup de coeur pour le morceau « les colchiques ». DDM
Francoise Hardy « Personne d’autre » Parlophone Music France
Désolé, je suis surement passé à coté de ce disque, mais il me semble qu’il ne se passe pas grand chose, même si le son de cette production est intéressante, aucune mélodie n’en ressort sauf évidement la composition magnifique de Michel Berger. Françoise Hardy recherche vainement la mélancolie, mais le résultat reste monocorde et passe comme un nuage sans pluie. DDM
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