John Coltrane – Interstellar space


.CRITIQUE/

Soleil, soleil, soleil… John Coltrane est toujours en quête de l’absolu et ce dernier enregistrement, sorti plusieurs années après sa mort, en est un exemple. Après « Love supreme », sa mère avait déjà dit « Mon fils a vu dieu, et quand on voit dieu, on meurt ! ».
Là, tel Icare, le saxophoniste va se brûler les ailes en compagnie du batteur Rashied Ali : le souffle et le rythme dépourvu de toutes fioritures.
C’est une furie incantatoire qui déferle dans nos oreilles et nos corps… L’énergie déployée est considérable et fait de cet album un classique du Free-Jazz.

Disque brut, sans concession, où le rythme et l’harmonie ne sont plus les critères obligatoires d’une musique libérée, mais en deviennent les obstacles.
Le son devient primordial, trituré en le poussant dans des saturations naturelles « à la manière » d’un Albert Ayler.

La boucle est bouclée, d’une urgence libératrice ! Ocollus

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full album……

Interstellar Space de John Coltrane est un disque de free jazz enregistré en février 1967 par Rudy Van Gelder et produit à titre posthume, en 1974, par Bob Thiele sur le label Impulse!.

Historique
Rétrospectivement, cet album constitue une pierre angulaire du free jazz. Le batteur ne suit aucun rythme précis et John Coltrane ne respecte aucune ligne mélodique, la musique bouillonne, les énergies dialoguent, la symbiose entre les deux musiciens est parfaite : ils parviennent à créer une tension tout au long du disque propre à repousser toutes les limites du jazz et de l’improvisation .wikipedia

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1. Mars 10:43
2. Venus 8:36
3. Jupiter 5:25
4. Saturn 11:43

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