.CRITIQUE/
Voici l’un des premiers enregistrements de Henry St Claire Fredericks, aka Taj Mahal, qui n’est autre que le frère de Carole Fredericks qui accompagna un certain temps Jean-Jacques Goldman.
Ce disque enregistré en 1967, sorti l’année suivante, a tous les ingrédients pour plaire avec des reprises de classiques du blues de Sleepy John Estes, Robert Johnson, Sonny Boy Williamson et Blind Willie McTell. Taj Mahal impose une modernité pour ce disque de Chicago blues aux allures décontractées et réconfortantes.
Sur cet album, l’aisance et la présence de cette voix forte et ronde du bluesman repose aussi sur l’accompagnement non moins important du guitariste Ry Cooder.
Une sucrerie à déguster sans modération. Ocollus
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full album……
Henry St Claire Fredericks, dit Taj Mahal, est un musicien de blues américain né le 17 mai 1942 à New York, dans le quartier de Harlem. Il est le frère de la chanteuse Carole Fredericks et le père de la chanteuse Deva Mahal.
Biographie
Il débute au sein du groupe Rising Sons (en) avec Ry Cooder et Jesse Ed Davis, puis se tourne vers le blues et la world music. Vers 1962, le groupe joue la reprise Stateboro Blues, chanson qui les fait connaitre en 1968 lorsqu’elle est publiée sur la compilation The Rock Machine Turns You On (en raison du succès de leur prestation au The Rolling Stones Rock and Roll Circus). En 1968, l’album de reprises est publié sous le nom de Taj Mahal, et les Rising Sons ne seront plus mentionnés.
En 1990, lors d’une session d’enregistrement dans un studio à Athens (en Géorgie), Taj Mahal rencontre un groupe de musiciens maliens (dont fait alors partie Toumani Diabaté) et sympathise avec eux : de la discussion sur les liens entre le blues et la musique ouest-africaine naît l’album Kulanjan en 1999. Le titre de l’album est le nom d’un titre paru sur l’album Ancient Strings de Sidiki Diabaté (père de Toumani Diabaté).
Il a remporté trois fois le Grammy Award du meilleur album de blues contemporain :
en 1998, pour son album Señor Blues,
en 2001, pour Shoutin’ In Key, en collaboration avec The Phantom Blues Band (Tony Braunagel, Denny Freeman, Larry Fulcher, Darrell Leonard, Joe Sublett, Mick Weaver)1,
en 2018, en collaboration avec Keb’ Mo’ pour l’album TajMo.
Il parraine la Music Maker Relief Foundation.
Taj Mahal est le premier album du guitariste et chanteur américain Taj Mahal. Enregistré en 1967, il contient des chansons de blues de Sleepy John Estes, Robert Johnson et Sonny Boy Williamson II retravaillées dans des styles blues et folk-rock contemporains[1], ainsi que l’adaptation par Taj Mahal du « Statesboro Blues » de Blind Willie McTell, qui a inspiré l’enregistrement populaire de l’Allman Brothers Band.
Taj Mahal, qui assure le chant et l’harmonica blues, est soutenu par les guitaristes Jesse Ed Davis et Ry Cooder. Columbia Records sort l’album en février 1968 avec des critiques favorables, mais il n’atteint pas le classement des albums.
Couverture de l’album
La maison victorienne figurant sur la pochette, connue sous le nom de Salt Box, était autrefois située sur Bunker Hill Avenue, dans le quartier de Bunker Hill à Los Angeles. Désignée comme monument historique de la ville en 1962, elle fut l’une des deux seules maisons à être sauvées et déplacées, avant d’être toutes deux détruites par un incendie criminel en 1969, alors qu’elles attendaient d’être restaurées sur le futur site du Heritage Square Museum. Bunker Hill Avenue n’existe plus et toute la zone de deux pâtés de maisons autour de l’emplacement d’origine de la maison est aujourd’hui le site du Wells Fargo Center.
L’accueil critique
Le critique musical Bruce Eder a attribué à l’album cinq étoiles sur cinq. Dans sa critique pour AllMusic, Eder l’a décrit comme « un mélange aussi dur et excitant d’anciens et de nouveaux sons de blues que ce qui a été enregistré … dans ce qui devait être l’un des disques les plus tranquillement, les plus provocants et les plus iconoclastes de 1968 ».
Dans une critique musicale des rééditions de Taj Mahal pour Entertainment Weekly, Tony Scherman a donné à l’album un « A » et a écrit que l’album « explose d’enthousiasme ; parmi les plus de 30 albums de Taj, c’est peut-être le meilleur ». wikipedia
1. Leaving Trunk Sleepy John Estes 4:51
2. Statesboro Blues Blind Willie McTell 2:59
3. Checkin’ up on My Baby Sonny Boy Williamson 4:55
4. Everybody’s Got to Change Sometime Estes 2:57
5. EZ Rider Taj Mahal 3:04
6. Dust My Broom Robert Johnson 2:39
7. Diving Duck Blues Estes 2:42
8. The Celebrated Walkin’ Blues Traditionnel 8:52

