.CRITIQUE/
C’est le 6ᵉ album studio d’Antonio Carlos Brasileiro de Almeida Jobim, connu en France sous le nom de Carlos Jobim, l’un des plus grands compositeurs de bossanova.
in 1970, Il sort cet album atypique, accompagné de beaux mondes venus du jazz comme Joe Farrell, Hubert Laws, Ron Carter et de musique brésilienne comme Airto Moreira, et Eumir Deodato, arrangeur de cet opus d’un modernisme sans équivalent.
Musique sucrée ? Elle en fait juste raffinée comme l’est souvent la musique brésilienne. Particulièrement en ces débuts des années 70 où le son cristallin du clavier Fender Rhodes vient envelopper l’ambiance cinématographique. On peut la cataloguer de musique pour « cocktail party » de luxe… mais sans verser dans la « musique d’ascenseur ».
On y entend le sublime morceau d’Ary Barroso,« Brazil », et en face B le non moins sublime titre éponyme : Stone Flower.
Une merveille de finesse et d’arrangements sophistiqués ! Ocollus
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full album……
Stone Flower est le cinquième album d’Antônio Carlos Jobim. Il a été enregistré en 1970 par Rudy Van Gelder aux studios Van Gelder et produit par Creed Taylor. Il est sorti à l’origine sur le label CTI Records.
Antonio Carlos Jobim (1927-1994), l’un des plus grands compositeurs de musique populaire du XXe siècle, est issu du mouvement bossa nova brésilien en plein essor au début des années 1960.
Le puissant et discret Stone Flower, enregistré en 1970, un album sous-estimé dans sa brillante discographie, contient neuf joyaux pour la plupart méconnus, comme la valse jazz « Children’s Games », « Choro », « Andorinha » et la dramatique chanson-titre. Sur des arrangements parfaitement synchronisés de son compatriote brésilien Eumir Deodato, Jobim joue du piano (acoustique et électrique), de la guitare acoustique et, à l’occasion, de sa voix rauque et à demi chuchotée qui le caractérise. – Wikipedia
« Stone Flower de Jobim est tout simplement l’une de ses œuvres les plus tranquillement stupéfiantes – et certainement le point culminant de son séjour à Columbia… Stone Flower est tout simplement brillant, un instantané velouté et nocturne de Jobim à son apogée. ».allmusic
« Tereza My Love » – 4:24
« Children’s Games » – 3:30
« Choro » – 2:10
« Brazil » (Ary Barroso) – 7:25
« Stone Flower » – 3:21
« Amparo » – 3:41
« Andorinha » – 3:32
« God and the Devil in the Land of the Sun » – 2:23
« Sabiá » – 3:58
« Brazil » [alternate take] – 5:25

