Otis Taylor – Thruth is not fiction


.CRITIQUE/

Otis Taylor est un musicien multi-instrumentiste complet et fait partie d’une génération qui tente de rappeler les origines africaines et noires de cet instrument qu’est le banjo.

Sorti en 2003, ce 5ᵉ disque démontre avec jubilation la palette musicale riche de cet artiste, tant sur le niveau stylistique qu’instrumentale, et le tout, avec une originalité et une approche de la musique faite d’arrangements modernes et non conventionnels au style du blues habituel.

Ses tessitures de voix sont aussi très variées, tant sur les balades que sur les morceaux plus pêchus. Les thématiques de ses morceaux restent celles du blues.
Une promenade à travers l’histoire de la musique américaine avec un disque déclaré par le magazine « Downbeat » : Disque de blues de l’année 2003.

Bonne route ! Ocollus

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full album……

Otis Taylor, né en 1948 à Chicago, est un chanteur de blues et un musicien multi-instrumentiste dont les talents incluent la guitare, le banjo, la mandoline, l’harmonica.

En 2001, il a reçu une bourse du Sundance Film Composers Laboratory.

En 2009, il a participé à la bande sonore du film Public Enemies avec le titre Ten Million Slaves issu de l’album Respect the Dead. Sa chanson Nasty letter est à la fois présente dans ce film et dans le générique de fin du film Shooter, tireur d’élite sorti en 2006.

Otis Taylor grandit à Denver (Colorado) en étudiant le banjo. Ses parents lui transmettent une culture jazz et rhythm’n’blues et après avoir appris que le banjo était à l’origine un instrument africain utilisé quasi exclusivement pour le Bluegrass, il se passionne pour le blues traditionnel et le folk, la guitare puis l’harmonica. Il fonde son premier groupe de blues puis se rend à Londres dans les années soixante, se produit dans des styles plus rock, et abandonne la musique en 1977 pour exercer d’autres activités, entre autres celle de brocanteur.

Otis Taylor revient à la musique en 1995, et enregistre dès lors neuf albums dans plusieurs maisons de disques. Comme tout bluesman, ses textes évoquent les dures réalités de la vie, en particulier celles de la communauté noire. Certains thèmes communs dans sa musique sont l’assassinat, le racisme, la pauvreté et le besoin de rédemption. À ce jour, Otis Taylor a été onze fois cité aux Blues Music Awards.

Les critiques du magazine Down Beat ont décerné le titre « CD Blues de l’année » à l’album Truth Is Not Fiction en 2002 et la même récompense aux albums Double V en 2005, Definition of a Circle en 2007, et Recapturing the Banjo en 2008.

L’album Recapturing the banjo, considéré par Down Beat comme le meilleur album de la décennie dans sa catégorie, a été une tentative de renouer avec les véritables origines africaines du banjo. wikipedia

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Rosa, Rosa
Kitchen Towel
Comb Your Brown Hair
Babies Don’t Lie
Be My Frankenstein
House of the Crosses
Past Times
Shakie’s Gone
Be My Witness
Nasty Letter
Walk on Water 

Baby, Please Don’t Go

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