.CRITIQUE/
Connu pour être l’arrangeur de Phil Spector, Jack Nitzsche est à la Surf Music ce qu’Ennio Morricone est à la BO du cinéma italien.
Récompensé à maintes reprises pour ses musiques de films : « Vol au-dessus d’un nid de coucou », L’exorciste », J. Nitzsche a aussi plusieurs cordes à son arc. C‘est en tant que claviériste qu’il accompagne Neil Young (Harvest, …) ou les Rolling stones dont il est proche, notamment sur les titres « Lets spend the night together », « You can’t always get what you want ». Dans les années 80, il produira aussi les Ramones ou Mink Deville.
Sa musique, très variée, est tantôt surf avec les cocottes réverbérées de guitare, ou parfois burlesque lorsqu’il mêle avec finesse des formations avec cuivres et cordes.
Ce disque regroupe 7 singles sortis entre 1963 et 1965, produits par l’illustre Jimmy Bowen, producteur et chanteur de Rockabilly.
J.Nitzsche reste un OVNI chez les compositeurs de musique de films.
Il fut le mari de la chanteuse amérindienne Buffy Sainte-Marie.
Une musique qui sent fort la Côte ouest américaine ! Délectez-vous ! Ocollus
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Shake hands and tell me goodbye……
Surtout connu comme bras droit et arrangeur du producteur Phil Spector et pour son travail avec les Rolling Stones ou Neil Young, entre autres, Bernard Alfred « Jack » Nitzsche a également beaucoup travaillé dans le domaine des musiques de film, notamment pour des films comme Performance, L’Exorciste et Vol au-dessus d’un nid de coucou (en 1983, il a remporté l’Oscar de la meilleure chanson originale pour avoir coécrit « Up Where We Belong »).
Au début des années soixante, Jack Nitzsche se fait déjà un nom sur la scène musicale de la côte ouest, notamment grâce au succès phénoménal qu’il remporte en écrivant de grands succès pour Phil Spector. Ses prouesses en studio sont si demandées qu’elles amènent Nitzsche à vouloir voler de ses propres ailes. Un contrat d’enregistrement en tant qu’artiste solo avec Reprise Records a été signé et Nitzsche a remporté l’un des premiers succès pop du label avec son premier single, l’instrumental « The Lonely Surfer ». Ce titre est resté huit semaines au palmarès Hot 100 du Billboard, atteignant la 39e place le 13 septembre 1963.
Aujourd’hui, pour la première fois, les sept singles instrumentaux de Reprise, produits par Jimmy Bowen et sortis sous le nom de Jack Nitzsche entre juillet 1963 et octobre 1965 – certains des derniers étant crédités à Nitzsche en tant que producteur – ont enfin été compilés dans cette collection de vinyles. Parmi les nombreux points forts de cette collection figure « The Last Race », un instrumental go-go rockin’ que Nitzsche avait composé à l’origine pour Village of the Giants (1965) et qui a retrouvé une nouvelle vie plus de quarante ans plus tard lorsqu’il a été utilisé dans la séquence d’ouverture du film Death Proof de Quentin Tarantino, qui fait partie de Grindhouse (2007).
En bonus, l’enregistrement inédit de 1966 « Surf Finger » est inclus. Intitulée à l’origine « The Blow Up », cette étonnante composition de Cooper/Nitzsche témoigne de leur fascination pour le film d’Antonioni, puisqu’ils l’ont écrite à mi-chemin entre un thème de film et un disque de surf .lightintheattic.net
1 The Lonely Surfer
2 Song For A Summer Night
3 Rumble
4 Theme From A Broken Heart
5 The Man With A Golden Arm
6 The Last Race
7 Theme From The Long Ships
8 Zapata
9 Night Walker
10 Green Grass Of Texas
11 Señorita From Detroit
12 Puerto Vallarta
13 African Waltz
14 Gringo
15 Surf Finger

