.CRITIQUE/
Pour ce 6ème album du groupe, le retour aux sources est de rigueur, car l’album « Sweet so till » avait un peu écarté les aficionados du groupe, qui trouvaient le disque pas assez roots.
En 1982, les Gladiators enregistrent ce disque à « Channel One », avec Scientist, sous le nom de « Babylon streets » et retrouvent un 2ème souffle avec le producteur français Jacky Knafo, qui le produit sur le label « Escargot » créé par le chanteur Gilles Vigneault, sous le nom de « Back to the roots ».
Un « Guts » qui nous prépare, un « Rich man, poor man » extraordinaire et « The warriors » sont devenus des classiques des Gladiators. Ils nous ravissent les oreilles de la voix sublime d’Albert Griffith… Ocollus
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Full album……
Le dernier album des Gladiators pour le label Front Line, Sweet So Till, a déçu certains fans de roots qui l’ont dénigré comme étant trop « léger ».
Avec le recul, l’album est considéré comme un classique ; le groupe y expérimente un style country et mélange délicieusement des rythmes rockers avec la phénoménale guitare solo bluesy d’Ernest Ranglin et l’harmonica gémissant de Jimmy Beckford. Quoi qu’il en soit, le trio a décidé de donner au public ce qu’il voulait apparemment, et Back to Roots résume parfaitement le son de ce set.
Ne dépendant plus de musiciens invités, le groupe est désormais une unité autonome avec une formation comprenant le batteur Stanley « Barnabas » Bryan, le guitariste Clinton Rufus et le claviériste Audley Taylor, complétée par le percussionniste Zoot « Skully » Simms et les cuivres de Bobby Ellis, Felix « Deadly Headly » Bennett et Dave Madden. Autoproduits et enregistrés aux studios Channel One, les Gladiators créent un son roots profond à partir de mélodies en tonalités mineures, avec des atmosphères gonflées évoquées par les rythmes militants obligatoires, les lignes de basse lancinantes et les riffs tranchants qui se développent autour des cuivres et des claviers.
En conséquence, peu de chansons ont l’attrait immédiat et contagieux de leurs travaux antérieurs, à l’exception de l’hymne « The Warriors », mais il s’agit d’un ensemble purement culturel, et le groupe a délibérément essayé d’ébranler son attrait plus populiste. Des chansons comme « Marcus Garvey Time », « God Bless », « Prayer to Jah » et « Rich Man Poor Man » sont les plus marquantes, cette dernière étant l’une des nombreuses pièces de l’album.Tower.jp
1 Prayer To Jah 3:07
2 The Race 2:56
3 Guts 3:18
4 Marcus Garvey Time 2:46
5 Rich Man Poor Man 3:37
6 No Wrong Idea 3:27
7 The Warriors 2:48
8 God Bless 3:00
9 Street Of Freedom 3:20
10 Follow The Rainbow 3:57

