Hugh Mundell – The Blessed Youth


.CRITIQUE/

Cette compilation nommée du surnom du chanteur : « the blessed youth », reprend ici une sélection de morceaux des 3 albums qui suivent son premier chef d’œuvre « Africa must be free » sorti en 1978.

Mort dans une fusillade où son ami chanteurJunior reid s’en sort de justesse, sa carrière s’arrête alors qu’un avenir dans l’histoire de reggae roots était tout tracé pour lui.

Sa voix unique, tout en douceur un tantinet juvénile nous séduit, même si la compilation manque parfois de cohésion et montre aussi quelques faiblesses vocales, elle reste un témoignage fort de cet « ange » du reggae.

Laissez-vous porter par cette fraicheur vocale, bien souvent accompagnée par le non moins célèbre mélodica d’Augustus Pablo. Ocollus

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Shake hands and tell me goodbye……

L’histoire tragique de Hugh Mundell, jeune chanteur prometteur de roots reggae qui, à l’âge de 21 ans, a été tué de manière insensée au cours d’une dispute à propos d’un réfrigérateur, a toujours éclipsé tout examen de ses capacités vocales réelles, qui étaient assez impressionnantes lorsqu’il a commencé sa carrière en tant que jeune adolescent, mais qui n’ont pas eu le temps de mûrir en quelque chose de plus excitant que cela.

Son talent d’auteur-compositeur était également moyen dans l’ensemble, mais remarquable pour quelqu’un d’aussi jeune. La plupart des auditeurs américains de reggae, s’ils connaissent un tant soit peu son œuvre, connaissent l’album Africa Must Be Free de 1983, enregistré sous la supervision du producteur Augustus Pablo entre 1975 et 1977.

Blessed Youth rassemble des sélections de ses trois albums suivants, qui ont été enregistrés dans divers studios entre 1978 et sa mort en 1981. La musique est un peu inégale, mais il y a des moments de réelle brillance, notamment le puissant « Time & Place » et l’hymne au rapatriement « Time Has Come ». Le chant médiocre de Mundell sur « Oh How I Love H.I.M. » est sauvé par un beau caméo de la part de DJ Jah Bull, et il est charmant et timide sur la chanson d’amour « Don’t Stay Away ».

La meilleure introduction à l’art de Mundell reste Africa Must Be Free by 1983 (qui inclut la contrepartie dubwise de l’album sur la réédition CD), mais ceux qui en veulent plus apprécieront tout autant cette collection. . allmusic

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1) Rastafari Tradition
2) Oh How I Love HIM (With M Edwards)
3) Great Tribulation
4) Blackman Foundation (With Jah Bull)
5) Time Has Come
6) Don’t Stay Away
7) Live In Love
8) Time & Place
9) Feeling Alright (Extended Mix)
10) Stop Them Jah (Extended Mix)
11) Short Man
12) Can’t Pop No Style
13) Hey. Mr. Richman (With M Edwards)
14) One Jah One Aim One Detiny
15) Rastafari’s Call

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