Oliver Nelson With Eric Dolphy – Straight Ahead


.CRITIQUE/

Juste un mois après l’enregistrement chez Impulse du cultissime « Blues and the abstract truth », et accompagné du même batteur (Roy Haynes) et preneur de son (Rudy van Gelder), Oliver Nelson reconvoque Eric Dolphy pour un disque moins ambitieux.

Cette fois-ci, c’est chez « Prestige » que le disque sort avec une formation plus réduite, les arrangements entre Nelson et Dolphy sont toujours aussi pointus et caractéristiques d’un jazz en pleine évolution de créativité. Le jeu de Roy Haynes détend l’atmosphère, ce qui donne un disque volubile et décontracté à souhaits, jonglant avec les fulgurances d’un Eric Dolphy toujours à 100%.

Une pépite à réécouter ou découvrir !  Ocollus

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Straight Ahead est un album studio de jazz du saxophoniste Oliver Nelson. Il met en vedette des musiciens de renom tels qu’Eric Dolphy au saxophone, à la clarinette et à la flûte (sa dernière apparition sur un album de Nelson après une série de collaborations enregistrées pour Prestige) et Roy Haynes à la batterie. Il a été enregistré en mars 1961 au célèbre Van Gelder Studio à Englewood Cliffs. Tous les morceaux ont été enregistrés en une seule prise. Joe Goldberg se souvient : « La session était prévue à 13 heures et je suis arrivé à 15 h 30, pensant que la musique aurait été répétée et que les musiciens commenceraient à jouer. Mais je n’ai trouvé dans le studio que le responsable A&R Esmond Edwards, le superviseur, et l’ingénieur Rudy Van Gelder, qui étaient en train de ranger leurs affaires et semblaient très satisfaits. » Sorti en 1961 sous le label Prestige/New Jazz (sous le numéro NJ 8255) et remasterisé en 1989, l’album se distingue par ses longs duos de cuivres réfléchis entre Dolphy et Nelson. Don DeMicheal a décrit l’album comme « dans l’ensemble, un disque chaleureux et très humain ».

Notes sur les titres des chansons
Dans les notes originales de la pochette, Joe Goldberg parle de certains morceaux de l’album : « Six and Four » tire son nom du fait que le morceau passe de 6/4 à 4/4. « Mama Lou » est nommé d’après la sœur aînée de Nelson, enseignante à Saint-Louis. Nelson a déclaré que sa sœur était « l’une de ces personnes qui affichent deux humeurs différentes » et qu’il « a essayé de les capturer toutes les deux ». Enfin, « 111-44 » a été ainsi nommé en raison d’un numéro d’adresse, celui du logement que Nelson venait de quitter. Wikipedia

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1 « Images » -5:43
2 « Six and Four » – 7:15
3 « Mama Lou » – 5:04
4 « Ralph’s New Blues » (Milt Jackson) – 9:52
5 « Straight Ahead » – 5:31
6 « 111-44 » – 3:28

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