RL Burnside : Come on in

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16 novembre 2015 par OC


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  • CRITIQUE/

C’est la star du label ! Il est un des seuls de l’écurie Fat Possum à déjà sévir dans les années soixante car les autres auront une carrière courte et tardive.

Ce disque est un chef-d’œuvre du « blues électronique » où électro et techno viennent se mêler à la voix unique et aux accords rugueux de ce bluesman. Son petit-fils Cedric Burnside à la batterie et son fils spirituel Kenny Brown à la guitare font également de cet ovni un disque à part ! A écouter à donf…

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Fat Possum est un label de blues particulier, c’est à travers un blues originel, né dans le Mississippi, que ce label prend sa source. Il est spécialisé dans les rééditions de classiques des années soixante, et les nouveautés d’une écurie de bluesman atypiques comme Junior Kimbrough, RL Burnside, Asie Payton ou T Model Ford. Ce label édite aussi du rock et de la pop.

Un jour dans le Mississippi, arrêté par des trombes d’eau liées à un orage, Mathew Johnson, créateur du label, s’arrête dans un juke-joint (bar). Il tombe sur des musiciens jouant en attendant la fin de l’orage, l’histoire de Fat Possum démarre alors…

Ocollus

Cliquez pour écouter (ci-dessous)

« Full album »…….

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R.L. Burnside, né Robert Lee Burnside le 23 novembre 1926 à Harmontown, Mississippi, et mort le 1er septembre 2005 à Memphis, est un chanteur, guitariste et compositeur de blues. Il a vécu la majeure partie de sa vie à Holly Springs, dans l’État du Mississippi.

Biographie
R. L. Burnside a passé le plus clair de sa vie dans les collines du nord du Mississippi. Il a travaillé comme métayer et comme pêcheur tout en jouant de la guitare le week-end. Il a commencé à s’intéresser à la guitare peu après ses vingt ans en écoutant le disque de John Lee Hooker, Boogie Chilen (qui a inspiré les débuts de nombreux bluesmen comme Buddy Guy). Il a appris son style en écoutant également Fred McDowell qui habitait près de chez lui, ainsi que son cousin par alliance, Muddy Waters.
Dans les années 1950 Burnside déménage du côté de Chicago, où plusieurs membres de sa famille sont assassinés ; après ces crimes, il retourne dans son État natal. Il évoquera cet épisode tragique dans « R.L.’s Story », sur l’album Wish I Was in Heaven Sitting Down.

Ses premiers enregistrements datent de la fin des années 1960 chez Arhoolie Records, enregistrés par George Mitchell. Des morceaux acoustiques ont été enregistrés pendant cette époque et publiés au début des années 1980.

Au milieu des années 1990, Burnside est remarqué par Jon Spencer, leader du Jon Spencer Blues Explosion, il part en tournée et enregistre avec ce groupe et élargit alors son audience.
Après une attaque cardiaque en 2001, son médecin lui conseille d’arrêter la boisson. Burnside arrête, mais ce changement l’empêche de jouer, dit-il.

Les membres de sa grande famille continuent la tradition du blues dans la région de Holly Springs :son petit-fils Cedric Burnside joue de la batterie avec Kenny Brown (il accompagne aussi son grand-père), un autre petit-fils Duwayne Burnside joue de la guitare avec le North Mississippi All Stars ainsi que son groupe Duwayne Burnside and the Mississippi Mafia (avec Cedric), son neveu Garry Burnside joue lui de la basse.

La santé de Burnside allait en déclinant depuis son attaque de 1999, il meurt à l’hôpital de Memphis le 1er septembre 2005. Il laisse une femme (Alice Mae), 13 enfants et de nombreux petits-enfants.

Musique

La voix de Burnside est puissante et caractéristique, il joue aussi bien de la guitare électrique ou acoustique (avec ou sans bottleneck). son style ronronnant est caractéristique du country blues des collines du Nord du Mississippi, différent du blues du Delta. Comme beaucoup de musiciens de country-blues, il ne suit pas toujours le schéma des 12 ou 16 mesures du blues, et ajoute des séquences supplémentaires suivant l’inspiration. Il appelle cela le « style Burnside » et raconte souvent que ses musiciens accompagnateurs doivent être au courant de son style pour pouvoir jouer correctement avec lui.
Dans ses premiers enregistrements, comme ceux de John Lee Hooker, son style vocal et instrumental rappelle la musique d’Afrique de l’ouest comme le Mali.
Beaucoup de ses chansons ne changent pas d’accord, et utilisent le même accord en répétant la ligne de basse en donnant un air hypnotique. Son style vocal est caractérisé par une tendance à de petites coupures en fin de longues notes.

Il connait de nombreux toasts (petites poèmes afro-américains) qu’il récite souvent entre les morceaux pendant les concerts ou les enregistrements.

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Le copain qui m’a offert celui-ci a provoqué la révélation du siècle! Un vieux bluesman de delta blues se laisse entraîner par une bande de jeunots intoxiqués à la techno (dont son petit-fils Cedric) et ça donne l’ouragan de « Come On In », dans lequel blues traditionnel et remix et électro secouent le plancher les murs le plafond mais alors, grave! Tiens, je me réécoute It’s Bad, You Know! Hop! (Robert Lee est mort il y a cinq ans.) Susauvieuxmonde

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1 Been Mistreated     1:07

2 Come On In (Live)
Producer – Bob Corritore3:26

3 Let My Baby Ride
Guitar [Slide] – Kenny Brown (2)Maracas – John Oreshnick 3:00

4 Don’t Stop Honey
Featuring – Mr. Cedric Burnside*Producer, Engineer, Mixed By, Programmed By, Clavinet, Organ –   Beal   Dabbs 4:13

5 It’s Bad You Know
Drums – Joe Rameri*Harmonica – Lester ButlerOrgan – Alejandro Rosso 4:58

6 Just Like A Woman
Drums – Calvin Jackson (3) 3:32

7 Come On In (Part 2)
Maracas – John Oreshnick 3:11

8 Rollin’ Tumblin’ (Remix)
Drums – Joe Ranieri, Joey Waronker 4:14

9 Please Don’t Stay
Drums – John Oreshnick 2:59

10 Shuck Dub
Producer, Engineer, Mixed By, Bass, Programmed By, Bass – Beal Dabbs 4:28

11 Come On In (Part 3)
Bass – Tom Rothrock 2:47

12 Heat
Producer, Mixed By, Remix – Alec Empire 5:08

Manufactured By – Epitaph Europe
Distributed By – Epitaph Europe
Phonographic Copyright (p) – Epitaph
Copyright (c) – Epitaph
Phonographic Copyright (p) – Fat Possum Records
Copyright (c) – Fat Possum Records

Crédits

Drums – Cedric Burnside (tracks: 1, 3, 4, 12)
Engineer [Tracking Sessions] – Bruce Watson (2) (tracks: 1, 3, 5, 7 to 9, 11), Doug Boehm (tracks: 1, 3, 5, 7 to 9, 11)
Guitar – Kenny Brown (2) (tracks: 4, 8, 11, 12), R.L. Burnside (tracks: 1 to 4, 6 to 11)
Mastered By – Don C. Tyler
Photography [Cover Photo] – David Barry
Photography [Inside Photos] – Laurie Hoffma
Producer, Engineer, Mixed By – Tom Rothrock (tracks: 1, 3, 5, 6 to 9, 11)
Programmed By – Tom Rothrock (tracks: 1, 3, 5, 7 to 9, 11)
Vocals – R.L. Burnside (tracks: 1 to 6, 8 to 12)
Written-By – Dabbs* (tracks: 4, 10), Burnside*, Rothrock* (tracks: 1, 3, 5, 7 to 9, 11)

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