Rolling stones – Exile on main street

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25 juillet 2016 par OC


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  • CRITIQUE/

Fuyant le fisc anglais, c’est sur la côte d’azur que les Stones enregistrent ce disque qui deviendra sans doute le point ultime de leur carrière !

Le meilleur disque des Rolling Stones ?  C’est une merveille certes, mais pourquoi ? Pour l’alchimie particulière du rock, de la pop, du folk, du blues et de la country d’une manière subtile ? Sûrement !

On entre avec un « rock off » qui annonce la couleur de l’album, une rythmique de batterie sans faille et des cuivres omniprésents, et la suite….. un enchainement de merveilles, « sweet virginia » avec Dr John au chœurs et Graham Parsons (musicien de country, ami de Keith Richards, qui meurt 2 ans plus tard d’overdose). Graham Parsons influencera indirectement cet album, (ayant été co-auteur de « wild horses » avec K.Richards ) par sa présence sur le lieu d’enregistrement. Sans oublier « Black angel », et « Happy » qui deviendra l’hymne du guitariste emblème des Stones, bref la liste est longue… C’est un feu d’artifice de chœurs, de cuivres, de piano et de styles différents.

Un disque fondamental, même si apparemment la critique fut à l’époque tempéré, d’où la tirade de K.Richards : « Les gens n’ont aucun level, et très peu comprennent réellement ce qu’est le vrai Rock and Roll. ».

Sur ce, j’espère que certains découvriront avec bonheur ce disque vrai et estival…. sans aucun doute le disque le plus généreux des Stones !  Ocollus

Cliquez pour écouter (ci-dessous)

Full album……

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Exile on Main St. est le dixième album du groupe de rock anglais The Rolling Stones, sorti en 1972 et produit par Jimmy Miller. Seul double album studio des Rolling Stones, il explore toutes les facettes de la musique populaire américaine : rock’n’roll, blues, soul, gospel… Il est considéré comme un classique du rock et comme un des meilleurs albums des Rolling Stones.

Le meilleur album des Stones ?
Enreginellecotestré dans la cave de la Villa Nellcôte louée par Keith Richards à Villefranche-sur-Mer, sur la Côte d’Azur, Exile on Main Street est pour beaucoup de fans l’apogée de la discographie stonienne, le point d’orgue d’une période fabuleuse débutée avec Beggars Banquet en 1968. Jamais dans l’histoire du rock un album n’a autant personnifié le triptyque sex, drugs and rock’n’roll. Avec, au bout du compte, un résultat sans commune mesure avec ce que le groupe produira par la suite. Il faut dire que les Stones ont soigné leur réputation de mauvais garçons. Héroïne, alcool : pendant cet été 1971, ils s’adonnent à tous les plaisirs, entourés d’invités divers et variés, parasites et vrais amis. Seuls le toujours sobre Charlie Watts et le fidèle pianiste Ian Stewart semblent vivre en dehors du cyclone. Conséquence : enregistrements chaotiques, répétitions qui s’éternisent, tensions entre Jagger et Richards… L’ambiance n’est pas tous les jours au travail, d’autant que le producteur Jimmy Miller lui-même lâche prise peu à peu, abruti par sa consommation de drogues multiples.

Reste que musicalement, l’album est un sommet. Dans la chaleur du sud de la France, entre le vin et les joints, les Stones trouvent le bon tempo et Jagger fait des prouesses, alternant plaintes et rugissements, passages en douceur et vocaux dévastateurs. Dès le riff de Rocks Off, le ton est donné : désinvolture, moiteur et décadence… le tout enrobé d’une maîtrise technique irréprochable, portée par le duo de guitaristes Richards et Taylor. De l’urgence de Rip This Joint au gospel inspiré de Let It Loose, du charme acoustique de Torn and Frayed au blues lourd de Stop Breaking Down, de la jubilation de Loving Cup et Happy à la classe époustouflante de Shine a Light et de Tumbling Dice, les Stones font le tour du sujet avec brio, sans jamais trahir leurs racines. D’une unité de son stupéfiante, en dépit des différents genres musicaux abordés, Exile on Main Street est un hymne à la musique du cœur, celle qui transpire et fait vibrer. Avec la collaboration désormais habituelle de Bobby Keys au sax, Jim Price à la trompette et Nicky Hopkins au piano, les Stones ont réussi un véritable tour de force : réaliser un album qu’on croirait tout droit venu du delta du Mississippi, dans ce vieux sud américain que les Glimmer Twins vénéraient tant.
Malgré tout Keith Richards déclare: « Il n’y a jamais eu vraiment d’orgies : on ne pouvait pas écrire, composer, jouer et faire la fête en même temps. » De plus il assure qu’il n’y a jamais eu d’histoires de sexe comme des filles qui couraient toutes nues dans la résidence…
Exile avec le temps…
Comme le bon vin, Exile on Main Street n’a fait que se bonifier avec le temps. Aussi surprenant que cela puisse paraître aujourd’hui, l’album a reçu un accueil plutôt tiède de la part de la critique. Sans tube massif façon Jumpin’ Jack Flash ou Brown Sugar, plus dur d’accès que les albums précédents, Exile a d’abord eu du mal à accrocher le public. Keith Richards déplorera même dans son autobiographie, le grave manque de niveau de son public d’alors. « Les gens n’ont aucun level, et très peu comprennent réellement ce qu’est le vrai Rock and Roll. » Depuis, le temps a fait son œuvre et l’album est aujourd’hui porté au firmament du rock. Pour son intégrité et sa cohérence d’une part, pour ce qu’il porte de subversif et de rock’n roll attitude d’autre part. Les Stones eux-mêmes reconnaissent son importance dans leur discographie, même si Jagger l’a jugé un jour « surestimé », déplorant certains mixages. Une façon de désacraliser le mythe sans doute, car il serait bien le seul à faire la fine bouche.
Une version remasterisée de l’album est sortie le 17 mai 2010 comprenant dix nouveaux titres. La plupart de ces inédits sont en fait des instrumentaux datant de l’époque de l’enregistrement de l’album auxquels des voix, guitares, et chœurs enregistrés en 2009 ont été ajoutés. Wikipédia.

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1 Rocks Off – 4:30
2 Rip This Joint – 2:23
3 Shake Your Hips (Slim Harpo) – 2:57
4 Casino Boogie – 3:31
5 Tumbling Dice – 3:42
6 Sweet Virginia – 4:25
7 Torn and Frayed – 4:17
8 Sweet Black Angel – 2:52
9 Loving Cup – 4:22
10 Happy – 3:02
11 Turd on the Run – 2:35
12 Ventilator Blues (Mick Jagger, Keith Richards, Mick Taylor) – 3:24
13 I Just Want to See His Face – 2:52
14 Let It Loose – 5:17
15 All Down the Line – 3:47
16 Stop Breaking Down (Robert Johnson) – 4:34
17 Shine a Light – 4:14
18 Soul Survivor – 3:47

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