Nino Rota – Tutto Fellini
Poster un commentaire1 août 2016 par OC
- CRITIQUE/
Un peu de poésie en ce début de mois d’août.
Combien de temps ai-je passé dans une salle de cinéma et par la suite sur le canapé du salon devant le « ciné-club », à voir et revoir l’intégralité des films de Fellini…
La musique de Nino Rota est une partie intégrante de l’univers de Fellini, sa musique l’accompagne inconditionnellement et sans faille. Cet univers est tantôt romantique, burlesque, onirique, toujours poétique et plein de tendresse, voire tout à la fois, et toujours prêt à nous émouvoir.
Quand j’écoute, je revois tous ces personnages hauts en couleur traverser l’écran pour nous inviter dans ce capharnaüm 3 étoiles que sont les films du maestro. Le cirque, voilà ce qu’inspire la musique de Nino Rota au sens propre et au figuré ! Quel bonheur, quelle jubilation ! La vie quoi !
Nino Rota composa aussi la musique du « Parrain ». Ocollus
Cliquez pour écouter (ci-dessous)
I vitelloni……
La strada ……
Amarcord……
La dolce vita ……
La Città Delle Donne …..
Huit et demi (video)
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Giovanni « Nino » Rota (né le 3 décembre 1911 à Milan et mort le 10 avril 1979 à Rome) est un compositeur et chef d’orchestre italien, particulièrement réputé pour ses compositions pour le cinéma (musique originale pour environ 170 films), notamment pour les films de Fellini ou Le Parrain. Il est également le compositeur de 4 symphonies, 11 opéras, 9 concertos ainsi que d’une musique de chambre abondante.
Biographie
Nino Rota est né le 3 décembre 1911 à Milan, dans une famille de musiciens. Il étudia, dès son enfance, au conservatoire de Milan, sous la direction d’Ildebrando Pizzetti.
Il acquit une certaine renommée en tant que compositeur et chef d’orchestre dès son enfance, son premier oratorio, L’infanzia di San Giovanni Battista, ayant été par exemple représenté à Milan et à Paris en 1923, alors qu’il n’avait que douze ans.
En 1929, il intégra le conservatoire Sainte-Cécile, à Rome, où il étudia sous la direction d’Alfredo Casella.
Le chef d’orchestre Arturo Toscanini lui conseilla alors d’aller se perfectionner à Philadelphie (Pennsylvanie). Rota y obtint une bourse d’études au Curtis Institute, où il étudia, de 1930 à 1932, sous la direction de Fritz Reiner (direction d’orchestre) et de Rosario Scalero (composition).
De retour à Milan, il poursuivit ses études en étudiant la littérature à l’université de Milan. Il écrivit également une thèse consacrée à Gioseffo Zarlino, compositeur de la Renaissance.
Il s’orienta ensuite vers une carrière d’enseignement de la musique, à partir de 1937, qu’il mena de front avec son œuvre de compositeur, et qui le conduit à prendre la direction, en 1950, du conservatoire de Bari, qu’il conserva jusqu’à sa mort en 1979.
Rota écrivit ses premières partitions pour le cinéma dès 1933 pour Treno popolare de Raffaelo Matarazzo, puis pour Zazà, 1944 film réalisé par Renato Castellani. Il travailla aussi pour Edgar G. Ulmer, Alberto Lattuada, Henry Cass, Luigi Comencini, Terence Young et Henri Verneuil. Il fit la connaissance du réalisateur Federico Fellini, alors que celui-ci travaillait sur son premier film, Le Cheik blanc (Lo sceicco bianco, 1952). Ce fut le début de nombreuses collaborations entre le réalisateur et le compositeur, comme pour Les Vitelloni, La strada, La dolce vita. La bande sonore du film Huit et demi est par exemple souvent citée comme un des éléments les plus marquants du film, qui lui donne une certaine « cohérence ». Il est aussi l’auteur de la musique du Satyricon, d’Amarcord et du Casanova de Fellini. Son dernier travail avec Fellini est Répétition d’orchestre (Prova d’orchestra) en 1978, un de ses chefs-d’œuvre1. La relation Rota – Fellini a été si importante qu’aux funérailles d’État à Rome auquel Fellini a eu droit, le célèbre trompettiste italien Mauro Maur joua devant une foule immense l’œuvre « l’Improvviso dell’Angelo » de Nino Rota.
Parmi les partitions les plus célèbres de Nino Rota, citons également celles du Parrain (qui comprend un motif musical proche du thème de La Force du Destin de Verdi) et du Parrain II, réalisés par Francis Ford Coppola, et de Roméo et Juliette, réalisé par Franco Zeffirelli ou celles du Guépard ou de Rocco et ses frères de Luchino Visconti.
En dehors de ses travaux pour le septième art, Nino Rota a également composé dix opéras, cinq ballets et beaucoup d’autres œuvres instrumentales, dont le Concerto Soirée (pour piano et orchestre) (1962).
Il meurt le 10 avril 1979 à Rome, d’une thrombose coronaire. Wikipédia.
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1 –Felice Lattuada / Luci Del Varietà
2 –Nino Rota / Lo Sceicco Bianco
3 –Nino Rota / I Vitelloni
4 –Mario Nascimbene / L’Amore In Città
5 –Nino Rota / La Strada
6 –Nino Rota / Il Bidone
7 –Nino Rota / Le Notti Di Cabiria
8 –Nino Rota / La Dolce Vita
9 –Nino Rota / Boccaccio ’70
10 –Nino Rota / Otto E Mezzo
11 –Nino Rota / Giulietta Degli Spiriti
12 –Nino Rota / Tres Passi Nel Delirio
13 –Nino Rota / Fellini Satyricon
14 –Nino Rota / I Clowns
15 –Nino Rota / Roma
16 –Nino Rota / Amarcord
17 –Nino Rota / Il Casanova Di Federico Fellini
18 –Nino Rota / Prova D’Orchestra
19 –Luis Bacalov / La Città Delle Donne
20 –Gianfranco Plenizio / E La Nave Va
21 –Nicola Piovani / Ginger E Fred
22 –Nicola Piovani / Intervista
23 –Nicola Piovani / La Voce Della Luna