Burning Spear – Marcus Garvey
Poster un commentaire18 juillet 2021 par OC
.CRITIQUE/
Avec ce disque sorti en Europe sur le label Island Records, Burning Spear devient l’un des piliers du mouvement reggae. L’album sortira par la suite en version dub sous le nom de « Garvey ghost » .
En faisant référence à Marcus Garvey, la thématique ne laisse pas insensible les caribéens . Considéré comme le prophète rastafari, émancipateur du peuple noir des Caraïbes, Marcus Garvey promet le retour vers l’Afrique à bord de sa compagnie maritime « Black star line », créée en 1919.
Musicalement, cet album vient asseoir la revendication rastafari, en la nettoyant de tous les artifices musicaux hérités de la soul music (même si paradoxalement, Chris Blackwell remixera « Marcus Garvey » pour le public européen). La voix de Winston Rodney est grave, tant dans les textes que dans le ton qu’il donne, et son lyrisme est omniprésent. Les chœurs et les cuivres y sont aussi pour beaucoup.
Les morceaux « Marcus Garvey » et « Slavery days » deviendront vite des hymnes rastas. Burnin Spear devient donc ainsi le fer de lance de la rébellion rastafari contre l’empire diabolique de Babylone ! Ocollus
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full album……
Marcus Garvey est le troisième album de l’artiste reggae Burning Spear, sorti en 1975 sur Fox Records en Jamaïque, puis à l’international sur Island Records plus tard dans l’année. L’album porte le nom du héros national jamaïcain et prophète du mouvement Rastafari, Marcus Garvey. Une version dub de l’album est sortie quatre mois plus tard sous le nom de Garvey’s Ghost.
C’est le premier album de Burning Spear enregistré pour le producteur Lawrence Lindo, plus connu sous son pseudonyme emprunté à l’assassin de Lee Harvey Oswald, Jack Ruby. Apparemment, Lindo et Burning Spear ont réalisé le morceau d’ouverture de cet album, « Marcus Garvey », lors de leur première rencontre. [Island Records, dont le fondateur Chris Blackwell avait contribué à faire connaître les artistes de reggae jamaïcains Jimmy Cliff, Toots and the Maytals et Bob Marley à un public international, a ensuite conclu un accord pour sortir l’album à l’échelle internationale, mais a estimé que le mixage jamaïcain original de l’album était trop menaçant, ou du moins trop peu viable commercialement, pour le public blanc et l’a donc remixé dans une forme qu’ils considéraient plus acceptable, ce qui l’a indigné. [La version jamaïcaine n’inclut pas non plus le dernier morceau, « Resting Place », qui n’avait été publié qu’en single dans ce pays. Les musiciens d’accompagnement, que Lindo a nommés les Black Disciples, avaient été rassemblés à partir du Soul Syndicate et des Wailers.
Le 27 juillet 2010, cet album a été remasterisé et publié par Universal’s Hip-O Records en tandem avec la version dub sur un seul disque compact.
L’album a été répertorié dans le livre de 1999 The Rough Guide : Reggae : 100 Essential CDs. wikipedia
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Marcus Garvey 3:24
Slavery Days 3:37
The Invasion 3:17
Live Good 3:10
Give Me 3:05
Old Marcus Garvey 3:59
Tradition 3:28
Jordan River 2:55
Red, Gold & Green 3:10
Resting Place 3:06