Dr.Feelgood – Down by the jetty

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24 juillet 2022 par OC


.CRITIQUE/

Sorti en janvier 1975, le premier album des Dr Feelgood sonne comme un album de Rock’n’Roll pur.

En cette période musicalement agitée naissante, les styles se côtoient dans toute leur diversité mais le punk va remettre tout ça d’équerre. C’est avec leur culture « Pub Rock » d’une efficacité redoutable, que Dr Feelgood à l’instar des Modern Lovers d’Outre-Atlantique, atteste que le rock n’est pas encore mort. 

Lee Brillaux accompagné de la guitare acérée de Wilko Johnson nous livre ici un album de compositions efficaces, au son clair et dynamique et une superbe reprise de John Lee Hooker « Boom Boom ».

Réveillez-vous, voilà les Feelgood ! Ocollus

Cliquez pour écouter (ci-dessous)

full album……

La réédition de cet album est un must, même pour ceux qui possèdent déjà l’une des anthologies de Dr. Feelgood actuellement disponibles, dont aucune ne comporte plus que les 24 titres ici présents. L’album de 1974, un magnifique premier album, enregistré en pur mono, a été transféré sur CD dans une forme exemplaire, un son propre, net, croustillant et proche qui rappelle les textures sonores du premier album des Rolling Stones, même s’ils croisent le fer avec les rivaux jurés des Stones de l’époque, les Animals, avec une superbe version de « Boom Boom ».

Sorti au milieu de la présence radiophonique grandissante de groupes comme Thin Lizzy, Blue Öyster Cult et Kansas, et de la profondeur de plus en plus consciente de Bruce Springsteen, Down by the Jetty était aussi rafraîchissant et léger que tout ce que les punks des années 70 allaient lâcher sur le monde, et aussi dépouillé que le plus basique des roots rocks. Le chant de Lee Brilleaux pouvait se mesurer à celui d’Eric Burdon ou de Cyril Davies, et même prendre des éléments d’une râpe épaisse rappelant vaguement Howlin’ Wolf (écoutez attentivement « Roxette ») et le guitariste Wilko Johnson pouvait jouer des plans de Jimmy Reed, Chuck Berry ou Bo Diddley avec une virtuosité tout aussi imposante (et apparemment sans effort).

Ce disque est l’un des grands albums de rock ‘n’ roll des années 70, au même titre que Shake Some Action des Groovies et que tout ce que CCR a laissé aux auditeurs, et il tourne en rond autour de la production post-Exile on Main Street des Rolling Stones. Le final, un medley live de « Bonie Maronie »/ »Tequila » avec les invités Brinsley Schwarz et Bob Andrews aux saxos, est un avant-goût de ce qu’ils font sur scène avec une régularité étonnante, et aurait pu renvoyer les Ramones à la table à dessin si le quatuor du Queens l’avait entendu.
par Bruce Eder. Rockasteria

                ————————–
 « She Does It Right » – 3:25
« Boom Boom » (John Lee Hooker) – 2:45
« The More I Give » – 3:27
« Roxette » – 2:58
« One Weekend » – 2:17
« That Ain’t the Way to Behave » – 3:58
« I Don’t Mind » – 2:37
« Twenty Yards Behind » – 2:13
« Keep It Out of Sight » – 3:02
« All Through the City » – 3:04
« Cheque Book » (Mickey Jupp) – 4:08
« Oyeh! » (Mick Green) – 2:32
« Bony Moronie » / « Tequila » (Larry Williams) / (Danny Flores) – live recording – 4:50

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