.CRITIQUE/

Enfant de Memphis, Charles Lloyd fut l’ami d’enfance du trompettiste Booker Little, lui-même originaire de cette ville aux mille facettes musicales. Sa collaboration avec Keith Jarrett et Jack dejohnette au milieu des années 60 le feront connaitre avec l’album « Forest Flower », mais ses 2 acolytes partiront rejoindre un certain Miles Davis pour moderniser et dépoussiérer le jazz.

Charles Lloyd a toujours été un saxophoniste profond, au son envoutant et spirituel. Chemin sur lequel on ne trouvait pas grand monde à l’époque, à part un certain John Coltrane.
Que de références talentueuses autour de ce souffleur de l’absolu.

Le début des années 90 marque le début des enregistrements de Charles Lloyd avec le label allemand ECM, et une participation avec le pianiste Bobo Stenson.

 » Canto  » démarre en crescendo en donnant la couleur du disque. Une introspection narrative suspendue… comme le saxophoniste, c’est si bien le faire. Ocollus

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full album……

La critique AllMusic de Thom Jurek a déclaré que « Canto est la chanson d’un maître qui utilise tous ses outils dans la création d’une œuvre d’art »  La critique All About Jazz d’Alex Henderson a déclaré que « Lloyd, comme Trane, a toujours été très spirituel et il n’y a aucun moyen de contourner le fait que la spiritualité est un élément crucial de Canto » : « Lloyd, comme Trane, a toujours été très spirituel, et il n’y a aucun moyen de contourner le fait que la spiritualité est une partie cruciale de Canto.

La session post-bop enrichissante a une qualité méditative, et les improvisations modales de Lloyd s’inspirent fortement de la musique spirituelle du Moyen-Orient et de l’Asie… [un] solide ajout au catalogue de Lloyd ». wikipedia

 « Tales of Rumi » – 16:41
« How Can I Tell You » – 6:18
« Desolation Sound » – 6:05
« Canto » – 13:20
« Nachiketa’s Lament » – 6:18
« M » – 13:13
« Durga Durga » – 3:20