Taraf de Haidouk : Bandits d’honneur, chevaux magiques et mauvais oeil

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22 juin 2015 par OC


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  • CRITIQUE/

Les taraf de Haidouk ont vendus leurs âmes au diable depuis maintenant quelques années. Après avoir vu 3 fois ce groupe sur scène, je suis toujours convaincu qu’un musicien rom à quelque chose de supérieur à tous les musiciens. Avec une facilité à surprendre les foules ébahis, ces magiciens intemporels affichent des sourires presque moqueur, jouant avec une technique et une vélocité déroutante, eux qui n’ont jamais appris une seule note de musique.

Ce disque fait suite à leur premier opus « Musique des tziganes de Roumanie » qui est un disque extraordinaire, cependant celui-ci « Bandits d’honneur, chevaux magiques et mauvais œil » est un peu plus arrangé pour plaire au plus grand nombre et est plus varié, mais reste néanmoins un vrai disque de musique traditionnel.

C’est la vie des lautari de jouer en tournée sur les scènes du monde ou animer des mariages roumains en jouant des standards remaniés façon « baloche » et jouer chez soi pour exorciser une vie souvent compliquée et dure, la musique est comme la vie, une suite d’improvisations et d’instabilités à gérer au quotidien. Cette musique me rend heureux par sa générosité sans limite.   Ocollus

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Spune spune mos batrin……..

Taraf de Haïdouks est un ensemble musical de Roms de Roumanie, originaire de Clejani, au sud de Bucarest. Il est le plus célèbre groupe du genre dans l’ère post-communiste.

Ils sont connus dans leur pays d’origine sous le nom de Taraful Haiducilor, qui veut dire à peu près bande de brigands, mais taraf est aussi le nom traditionnel des groupes de lăutaris (musiciens tziganes roumains).
Haïduc vient du mot turc haydut : « hors-la-loi », mais en roumain, ce mot a une connotation historique, comme « insurgé » en français. Le nom du groupe est connu internationalement sous sa forme francisée sans construction génitive « Taraf de Haïdouks ».
Le groupe s’est formé en 1990 peu après la chute de la dictature communiste. La formation initiale comptait une douzaine de musiciens ; mais par la suite, l’effectif a occasionnellement augmenté jusqu’à une trentaine. Les premiers contacts avec l’Europe occidentale se sont faits grâce à l’ethnomusicologue suisse Laurent Aubert, puis grâce à Stéphane Karo et Michel Winter, deux musiciens belges qui, enthousiasmés par la musique du groupe, se sont improvisés managers, ont fait jouer le Taraf de Haïdouks en Europe de l’Ouest et ont contribué à lancer la carrière internationale du groupe, dont ils s’occupent encore à ce jour.
Depuis la parution de son premier album chez Crammed Discs en 1991, et sa participation à Latcho Drom (le fameux film de Tony Gatlif), le Taraf de Haïdouks s’est imposé comme un groupe emblématique, qui symbolise la merveilleuse vitalité de la musique tsigane des Balkans. Leur musique tour à tour endiablée, grave ou mélancolique utilise les mêmes instruments que leurs parents et grand-parents : violon, accordéon, contrebasse, cymbalum, flûte de Pan, percussions et quelques instruments à vent.
Le groupe a multiplié les collaborations : concerts avec le Kronos Quartet au Royal Festival Hall de Londres, participation (en tant que mannequins/musiciens) aux défilés du styliste Yohji Yamamoto, présence dans les bandes-son de films tels que “Terminus Paradis” de Lucian Pintilie ou “Train de vie” de Radu Mihaileanu, et apparition remarquée à l’écran (aux côtés de Johnny Depp et Christina Ricci) dans “The Man Who Cried”, le film de la réalisatrice britannique Sally Potter dont ils signent également une partie de la musique.
En 2007, ils participent à la Folle Journée de Nantes, pour illustrer « l’Harmonie des Peuples », thème du célèbre festival cette année-là. Les membres du groupe semblent traverser toute cette agitation en conservant leur sens de l’humour et leur philosophie de la vie. Ils résident toujours dans leur modeste village de Clejani, dans le județ (département) de Giurgiu au cœur de la campagne valaque, au sud de Bucarest. Wikipedia

1 : Spune spune mos batrin
2 : Hora din caval
3 : Azi eram frumoasa juna
4 : Tiganeasca
5 : Cind eram la ’48
6 : Geamparalele
7 : Cintec de dragoste si joc
8 : Doina si cintec
9 : Jalea tiganilor
10 : Turceasca
11 : Balada lui corbea
12 : Sirba
13 : De ma deie but te pau
14 : Briu
15 : Duba, duba .. si hora
16 : Lelita circiumareasa

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