David Bowie – Pin ups
Poster un commentaire29 août 2016 par OC
- CRITIQUE/
Pin ups est avant tout une madeleine de Proust pour moi, une madeleine pleine de sucre et très vitaminée avec son énergie débordante et un vrai disque de rock variété.
Bowie interprète ici des morceaux du « swinging london » comme les Who, les Kinks ou Pink floyd, parfois avec des accents psychédéliques, Springsteen et Brel font aussi partie du disque sur la réédition CD. Bowie rend ici hommage à ses références et influences musicales comme on fait en Jazz avec les standards.
Sorti juste après « Aladdin sane » qui s’est fait sur les cendres de « Ziggy stardust », ce disque n’a pas eu la place qu’il mérite, considéré comme un disque de reprise par les aficionados et en comparaison avec la sortie la même année du chef d’oeuvre « Aladdin sane ». N’oublions pas que c’est le dernier disque avec (presque) l’intégralité des « Spiders from mars » à l’exception du batteur Ansley Dunbar.
Ceci est un pur exercice de style mené de main de maître par Bowie et l’excellent guitariste Mike Ronson, et le futur guitariste des Stones Ron Wood qui vient prêter main forte sur un morceau, pour un album plein de surprises et empreint de nostalgie. Ocollus
Cliquez pour écouter (ci-dessous)
Full album……
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Voila le disque qui a divisé les fans de Bowie, est-ce un album ou pas ?
Voila une question ou il est bien difficile de répondre, présenter un disque constitué uniquement de reprise est un exercice difficile mais bon je prend des risques.
Si il n’a pas composé les morceaux, l’ensemble sonne véritablement comme une de ses œuvres, il ne reprend que des titres d’artistes qui l’ont influencé un moment ou un autre.
En rendant hommage a des groupes plus ou moins obscur des années 60 tel les Pretty Things, Yardbirds, Kinks et autre Pink Floyd de la période Syd Barrett, il permet au passage de réhabiliter ces groupes du « Swinging London » un peu oublié de leur période. C’est d’ailleurs un des grands mérites de la carriere de Bowie :s’influencer de groupes expérimentaux et mettre leurs idées dans des disques plus accessibles au grand public et permettre de découvrir cette scéne.
Si l’exercice de style est difficile, Bowie s’en sort très bien, cependant la meilleure reprise qu’il ait effectuée sera faite beaucoup plus tard sur un hommage à Jacques Brel sur une reprise du titre « Jeff ».
Si il est sûr qu’il souffre de la comparaison avec Aladdin Sane sorti la même année, il me semble important de redécouvrir ce qui est plus qu’une simple récréation. Il est possible qu’il apparaisse un peu bâclé avec des titres expédiés en 3 minutes maximum, la voix et le talent de Bowie sont bien là pour en faire un bon disque. xsilence.net.
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1. Rosalyn Duncan, Farley The Pretty Things 2:27
2. Here Comes the Night Berns Them 3:09
3. I Wish You Would Arnold Billy Boy Arnold 2:40
4. See Emily Play Barrett Pink Floyd 4:03
5. Everything’s Alright Crouch, James, Karlson, Konrad, Stavely The Mojos 2:26
6. I Can’t Explain Townshend The Who 2:07
7. Friday on My Mind Young, Vanda The Easybeats 3:18
8. Sorrow Feldman, Goldstein, Gottehrer The Merseys 2:48
9. Don’t Bring Me Down Dee The Pretty Things 2:01
10. Shapes of Things McCarty, Relf, Samwell-Smith The Yardbirds 2:47
11. Anyway, Anyhow, Anywhere Daltrey, Townshend The Who 3:04
12. Where Have All the Good Times Gone Davies The Kinks 2:35
13. Growin’ Up (sur la réédition CD de 1990) Springsteen Bruce Springsteen 3:26
14. Amsterdam (sur la réédition CD de 1990) Brel, Shuman Jacques Brel 3:19