Joao Gilberto – Joao Gilberto
13 septembre 2017 par OC
- CRITIQUE/
La Bossa-nova rend meilleur, je vous le dis. Après les chefs-d’œuvre de Vinicius de Moraes, voici l’un des plus grands disques du style.
C’est en 1973 que Joao Gilberto concocte ce petit bijou de finesse, légèrement mystique et d’une sobriété absolue, appelé l’album blanc, joué seul au chant et à la guitare.
Ce disque arrive relativement tardivement dans la discographie de l’artiste, au début des années 70. Cela commence par « Aguas de Marcos » de Carlos Jobim, suivi de « Undiu » un morceau aérien, limite planant !
On ne palpe pas toujours l’aspect unique et historique de cet enregistrement qui se dévoile au fil des écoutes et qui, pour les brésiliens, serait l’un des diamants incontestables de la révolution musicale qu’est la Bossa-Nova !
De l’art… pas du spectacle ! Ocollus
Cliquez pour écouter (ci-dessous)
Aguas de marcao……
Undiu……
No baxaida do sapateiro……
Avarandado……
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João Gilberto, de son nom complet João Gilberto Prado Pereira de Oliveira, est un musicien brésilien né le 10 juin 1931 à Juazeiro dans l’État de Bahia. Il est considéré comme le principal créateur de la bossa nova. En 1958, il remporte un vif succès au Brésil avec la chanson Chega de saudade mais ce n’est qu’en 1964 que son succès devient international avec son interprétation de A Garota de Ipanema (The Girl From Ipanema), accompagné de Stan Getz. Depuis, cette chanson a été reprise en diverses langues par de nombreux artistes prestigieux tels que Frank Sinatra, Nat King Cole ou encore Ella Fitzgerald. Jusqu’à tout récemment, João Gilberto continuait à donner des concerts à travers le monde (Brésil, Amérique du Sud, Europe, États-Unis, Japon).
João Gilberto est par ailleurs le père de la chanteuse brésilienne Bebel Gilberto.
Le disque João Gilberto, parfois surnommé l’Album blanc de la bossa, sort en 1973. Interprété presque uniquement au chant-guitare, d’une sensibilité cool et quasi mystique, ce disque marque un certain éloignement du son de João connu jusqu’alors. Cet album comprend notamment le succès Águas de Março de Antônio Carlos Jobim et regroupe entre autres les chansons Falsa bahiana et E preciso perdoar. Il est souvent considéré au Brésil comme son meilleur disque. Wikipédia.
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1. Águas de março (5:29)
2. Undiú (6:42)
3. Na baixa do sapateiro (4:46)
4. Avarandado (4:32)
5. Falsa baiana (3:47)
6. Eu quero um samba (4:48)
7. Eu vim da bahia (5:56)
8. Valsa: Como são lindos os youguis (Bebel) (3:34)
9. É preciso perdoar (5:12)
10. Izaura (5:27)
J’ai justement un article sur la musique brésilienne demain qui sort… merci pour ton article très interessant 🙂
Bonne journée,
A bientôt,
Jessica
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