Alain Souchon – Jamais content

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29 juillet 2018 par OC


  • CRITIQUE/

Un peu de douceur dans un monde de brute ! Sorti en pleine période punk, écrit en compagnie de Laurent voulzy, ce disque est un classique de la chanson française des années 70 . Et ce n’est pas sans nostalgie qu’Alain Souchon dit « la souche » vient s’épingler dans les pages variété française de ce blog, cela sans aucune ambiguïté.

Les thèmes comme la souffrance, la solitude, l’amour, la famille, le racisme font l’état des lieux d’une France giscardienne, qui annonce d’une manière volontairement nostalgique cette société à venir où la rentabilité primera sur le reste, c’est-à-dire la poésie !

Certes, c’est un album de variété !  Mais plein de tubes qui resteront des semaines sur les radios et qui seront pour certains adolescents, comme un sparadrap, venu colmater les blessures quotidiennes comme les plus profondes.

Carrément méchant, jamais content… Ocollus

Cliquez pour écouter (ci-dessous)

Jamais content……

Poulailler’s song……

La ptit bill elle est malade ……

ya d’la rumba dans l’air……

18 ans que je t’ai à l’oeil……

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Jamais content est le troisième album studio d’Alain Souchon sorti en décembre 1977. Ils contient des grands classiques du répertoire de Souchon : Jamais content, Allô Maman Bobo, Y’a d’la rumba dans l’air, Poulaillers’ Song, J’ai perdu tout c’que j’aimais et Dix-huit ans que j’t’ai à l’œil.

Enregistré principalement au Studio Davout, sauf la chanson-titre, enregistrée au Studio Casanova « le tout dans une ambiance jeune et gaie » comme le mentionne le verso de la pochette, Jamais Content impose Souchon comme l’un des meilleurs auteur-interprètes et le contenu est « comme un bel équilibre entre la diversité des paroles de Souchon et un ensemble de chansons qui se tient » et « l’album se démarque par des arrangements bien dosés ». La plupart des titres qui composent ce troisième opus sont composés par Laurent Voulzy à part La P’tite Bill est malade et Le P’tit Chanteur, composés par Souchon seul.

Souchon dénonce avec humour et cynisme le racisme avec Poulailler’s Song, le système qu’il réfute avec Jamais Content, mais se fait mélancolique et nostalgique avec des titres tels que 18 ans que j’t’ai à l’œil, qui fait référence à la mort de son père dans un accident de voiture, Allô maman bobo et J’ai perdu tout c’que j’aimais. Il contient également Y a d’la rumba dans l’air, qui sonne plutôt bossa-nova et décalé par rapport aux succès disco et punk de l’époque.

Sortie et accueil

Sorti en décembre 1977, Jamais content reste classé durant treize semaines dans le top 10 hebdomadaire et atteint la première place. Quatre singles sont extraits : Y’a de la rumba dans l’air, en juillet 1977, quelques mois avant la publication de l’album, Jamais content en janvier 1978, Allo Maman bobo trois mois plus tard et 18 ans que j’t’ai à l’œil en fin d’année 1978.

L’album rencontre un succès commercial en France, se vendant à 376 700 exemplaires, où il est certifié disque d’or pour 100 000 exemplaires en 1978. Wikipédia.

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1. Jamais content 4:27
2. J’ai perdu tout ce que j’aimais 2:44
3. Poulaillers’ Song 3:48
4. La p’tite Bill elle est malade 3:26
5. Y’a d’la rumba dans l’air 3:15
6. Allô Maman Bobo 3:32
7. L’Autorail 2:24
8. 18 ans que je t’ai à l’œil 3:08
9. Loulou doux 3:13
10. Le P’tit Chanteur 3:15

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