Lightnin’ Hopkins – In New York
Poster un commentaire24 novembre 2019 par OC
- CRITIQUE/
C’est par Lightnin’ Hopkins que j’ai fait mes premiers pas dans l’univers du blues.
Pour ce disque, le guitariste vient enregistrer dans le studio jouxtant Central Park à New York : le Nola Penthouse studio. Ici furent enregistrés tous les chef-d’œuvres du label de jazz Candid (Mingus, Booker Little, Eric Dolphy, Phil Woods, Steve Lacy…). D’autres bluesmen comme Memphis Slim ou Otis Spann y enregistrèrent aussi.
C’est dans une ambiance libre et décontractée que le label Candid permet à Lighnin’ Hopkins d’enregistrer dans les meilleurs conditions ce disque épuré, tantôt à la guitare tantôt au piano, laissant parfois place à la narrativité.
Rappelons-nous surtout que ce label accueillait la fine fleur du jazz rebel et expérimental de l’époque, notamment des artistes qui ne trouvaient plus de labels supportant leurs incartades artistiques pas assez lucratives…! Ocollus
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Full….
Scott Yanow, a déclaré : « Ce disque solo met en vedette le bluesman classique Lightnin’ Hopkins sur huit solos non accompagnés, non seulement en chantant et en jouant de la guitare, mais aussi en prenant quelques solos rares au piano (y compris sur « Lightnin’s Piano Boogie »). Hopkins a enregistré beaucoup d’albums dans les années 1960 et tous sont très écoutables, même si la plupart ne sont pas essentiels ; il a eu tendance à se promener parfois !
Le Penguin Guide to Blues Recordings dit : « Grâce à l’ingénieur Bob d’Orleans, Lightnin’ in New York sonne merveilleusement bien, et Lightnin’ semble particulièrement à l’aise, essayant des expériences qu’il a rarement ou jamais répétées ». WIKIPEDIA
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- « Take It Easy » – 6:21
- « Mighty Crazy » – 7:04
- « Your Own Fault, Baby, to Treat Me the Way You Do » – 4:44
- « I’ve Had My Fun If I Don’t Get Well No More » – 3:55
- « The Trouble Blues » – 4:42
- « Lightnin’s Piano Boogie » – 2:29
- « Wonder Why » – 6:12
- « Mister Charlie » – 7:26