Kevin Ayers and the whole world – Shooting at the moon
Poster un commentaire22 mars 2020 par OC
- CRITIQUE/
Créateur, avec entre autres Robert Wyatt du groupe mythique Soft Machine (groupe phare de la scène psychédélique anglaise appellée « École de Canterbury »), Kevin Ayers crée en 1969 « The whole world » formation où l’on retrouve un certain Mike Oldfield et le saxophoniste de jazz Lox Coxil.
Ce disque est le deuxième de cette formation, alliant Pop, Psychédélisme, Folk, Musique contemporaine et parfois Jazz ou autres fantaisies. Cette musique légère et précieuse ne nous laisse pas sans penser que l’expérimentation et la musicalité de l’époque devraient laisser des traces indélébiles sur l’univers musical futur. En tous cas l’apport de Kevin Ayers !
Petit coup de cœur pour « Rheinhardt & Geraldine/Colores Para Dolores », « The oyster and the flying fish », « Shooting at the moon » et « Jolie madame ».
Ce dernier morceau enregistré en 1970, mais sorti en 1976 sur l’album « Odd ditties » de Kevin Ayers et chanté en français, est tout simplement magnifique ! Ocollus
Cliquez pour écouter (ci-dessous)
full album……
Shooting at the Moon est le deuxième album solo de Kevin Ayers, sur Harvest Records. David Ross Smith d’AllMusic écrit :
« Un instantané de l’époque, l’album est saturé d’idées originales, d’expérimentation et de folie, le tout propulsé par le raisin en bouteille ».
Contexte
Au début des années 1970, Ayers a réuni un groupe qu’il a appelé The Whole World pour la tournée de son premier LP Joy of a Toy, qui comprenait un jeune Mike Oldfield, David Bedford, Lol Coxhill, Mick Fincher, la chanteuse folk Bridget St. John et Robert Wyatt. Après une tournée au Royaume-Uni, Ayers a emmené le Whole World en studio pour enregistrer un LP, produit, comme son premier album, avec Peter Jenner.
Le line-up a produit un mélange captivant d’idées et d’expérimentation avec l’émergence de deux styles distincts ; des ballades insouciantes comme « Clarence au pays des merveilles » et « May I ? » côtoient l’expérimentation avant-gardiste de chansons comme « Reinhardt et Geraldine » et « Underwater ». L’album est depuis devenu un best-seller dans le catalogue d’Ayers.
Bien que The Whole World se soit dissous peu après la sortie, le noyau du groupe allait contribuer au prochain LP d’Ayers, Whatevershebringswesing. Ayers a sorti un single de matériel exclusif à l’époque « Butterfly Dance » couplé avec « Puis Je ? (une version française de « Puis Je ? »)
Zygotic Mynci de Gorky, qui était un grand fan d’Ayers, a qualifié Shooting at the Moon de « meilleur album jamais réalisé » dans les notes de la pochette de leur album Tatay de 1994.
En 1998, The Wire a nommé Shooting at the Moon comme l’un des « 100 records qui ont mis le feu au monde (When No One Was Listening) ».
Il a été élu numéro 943 dans le Top 1000 des albums de Colin Larkin, 3e édition (2000).
Harvest Records a réédité l’album sur CD en 2003.
Version CD
- « May I? » – 4:01
- « Rheinhardt & Geraldine/Colores Para Dolores » – 5:41
- « Lunatics Lament » – 4:53
- « Pisser Dans un Violon » – 8:02
- « The Oyster and the Flying Fish » – 2:37
- « Underwater » – 3:54
- « Clarence in Wonderland » – 2:06
- « Red Green and You Blue » – 3:52
- « Shooting at the Moon » – 5:53
- « Gemini Child » – 3:16
- « Puis Je? » – 3:41
- « Butterfly Dance » – 3:45
- « Jolie Madame » – 2:26
- « Hat » – 5:27