Robert Crumb – Hot women
Poster un commentaire9 août 2020 par OC
- CRITIQUE/
Robert Crumb est surtout connu pour être un dessinateur américain de Bande dessinée underground (Fritz The Cat…).
Mais il est aussi musicien et collectionneur de 78 tours, et voue une passion débordante pour les femmes (surtout bien enrobées)… Passion ou peur chronique ?
Sur cette compilation, il réunit des petites perles (pas toujours bien enregistrées certes) des années 20 ou 30, de chanteuses originaires des régions chaudes du globe, d’où le nom de l’album. Un véritable voyage dans les cultures et dans le temps dont R. Crumb a le secret.
De l’Asie à l’Afrique, du Flamenco aux Racines du Raï, du Rebetiko à la musique Rom, cette compilation est une merveille de sonorités malheureusement vouées à disparaître.
Un hommage musical aux chanteuses et plus particulièrement aux femmes en général. Ocollus
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Full….
Le dessinateur Robert Crumb as n’a pas caché sa fascination parfois limite et pathologique pour les femmes puissantes, et son obsession tout aussi bien documentée pour la musique de la première moitié du XXe siècle l’a amené non seulement à jouer et à enregistrer cette musique avec son propre groupe, mais aussi à accumuler une énorme collection de vieux disques 78 tours.
Cette compilation est un document de ces deux obsessions. Elle rassemble 24 enregistrements, pour la plupart datant de la fin des années 20 et du début des années 30, de chanteuses issues de diverses cultures de climat chaud (d’où le titre de l’album) : Le Mexique, Cuba, la Turquie, Tahiti, le Vietnam, l’Algérie, le Brésil et le Chili sont tous représentés, ainsi que de nombreux autres pays et régions.
Bien que la qualité sonore soit rarement supérieure à la médiocrité et parfois même à l’horreur, la musique elle-même est un plaisir presque constant. Parmi les points forts, citons le « Mime Stelis Mana Anastin Ameriki » de la chanteuse grecque Rita Abadzi et un sinistre enregistrement sur le terrain de deux artistes nommés Hamsa Khalafe (voix) et Ali Atia (une sorte de hochet) réalisé quelque part dans la région du Sahara. Le revers de la médaille est une chanson flamenca de La Niña de los Peines (qui comporte ce qui doit être le cri le plus faible de « olé » jamais enregistré) et le morceau d’ouverture horriblement criard. Dans l’ensemble, cependant, il s’agit d’une collection fascinante qui serait presque impossible à entendre ailleurs.
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1 Cleoma Falcon
Blues Negres2 –Lidya Mendoza Y Familia*
Mexico En Una Laguna3 –Toña La Negre*
El Cacahuatero4 –Grupo De « La Alegria »
El Tambor De La Alegria5 –Leona Gabriel With Orchestra A. Kindou*
Liva6 –Araci Côrtes* With Orch. Brunswick*
Quero Sossego7 –Las Cuatro Huasas
La Papa Araucana8 –La Niña De Los Peines Accompanied By Niño Ricardo
Sevillanas No. 29 –Rosina Trubia Gioiosa
La Fistinu Di Palermo10 –Rita Abadzi*
Mime Stellis Mana Anastin Ameriki11 –Maria Vasileiathou
Arostisa Manoula Mou12 –Cheika Tetma
Guenene Tini13 –Aïcha Relizania
Khraïfi14 –Julie Marsellaise
Yama N’Chauf Haja Tegennen15 –Ayda Sömnez
Neva Hicaz Gazel16 –Hamsa Khalafe And Ali Atia
Ballali Madju17 –Hadija Binti Abdulla
Bina Adamu18 –Maboudana And Badolo
Chant D’Invitation A La Dance19 –Noforonin-Dratsiambakaina, Hirian-Drazaivelo And Christine Zanany
Minerena Rahavana20 –Miss Nilam Bai
[Title In Hindustani]21 –Yadana Myit
[Title In Burmese]22 –Cô Ba-Thinh And Khâm-Thîen
Hát Du23 –Emma Bush With Johnny Noble And His Hawaiian Music
Lei E24 –Chants Populaires Tahitiens
Chant D’Amour