• CRITIQUE/

Andrew Hill signe ici l’un des albums majeurs du piano de cette époque et sonne le glas du hard-bop historique.

Ce disque est à Andrew Hill ce que « Out to lunch » est au saxophoniste Eric Dolphy ; est-ce un hasard ? Non… car ce dernier participe à cet enregistrement, ainsi que le bassiste Richard Davis et le talentueux Tony Williams, le tout sous le même label Blue Note.

C’est dans un dédale pictural abstrait, d’une modernité sans concession, que naviguent à vue ces musiciens chevronnés au service d’une musique ciselée, résolument et intrinsèquement moderne. Une écriture qui dérange, envoûtante et d’une rare élégance, comme « Dedication » qui clôture cet ovni.

Un très grand disque ! Ocollus

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Refuge….

New Monastery….

Spectrum….

Flight 19….

Dedication….

Andrew Hill (né le 30 juin 1931 à Chicago, Illinois1, et mort le 20 avril 2007 à Jersey City, New Jersey), est un pianiste et un compositeur de jazz, et un professeur d’université de théorie musicale américain. Sa réputation provient de ses enregistrements pour Blue Note dans les années 1960.

Biographie

Jeunesse et formation
Andrew Hill naît à Chicago en 1931. Après avoir appris à jouer de l’accordéon, il commence à apprendre par lui-même le piano dès l’âge de 10 ans. Il est encouragé à continuer le piano par Earl Hines, puis, sur les recommandations de Bill Russo, il suit des cours de théorie musicale et d’harmonie auprès du compositeur Paul Hindemith de 1950 à 1952.

Carrière
Il joue avec de nombreux jazzmen, dont Charlie Parker, Miles Davis, Dinah Washington Eric Dolphy, Joe Henderson, Richard Davis, Tony Williams et Kenny Dorham, Herbie Hancock, Rahsaan Roland Kirk. Dans les années 1960, il est sous contrat pour le label Blue Note fondé par Alfred Lion dont il devient le protégé. Son album Point of Departure de 1964, est considéré comme une oeuvre majeure du piano jazz. Dans les années 1970, Andrew Hill enseigne également la musique à l’Université Colgate et anime des séminaires de théorie musicale dans diverses institutions universitaires, comme l’Université du Michigan ou l’Université Harvard11. Après une éclipse pendant les années 1990, son album Dusk (2001) rencontre un beau succès et lui vaut plusieurs prix du public ou de la critique.

En 2003, il reçoit le Prix Jazzpar, prestigieux prix danois récompensant un musicien de jazz pour sa carrière.

Son dernier enregistrement,Time Lines, paraît en 2006.

Point of Departure est un album studio du pianiste de jazz et compositeur américain Andrew Hill, enregistré en 1964 et sorti en 1965 sur le label Blue Note.

Point of Departure a été réédité sur CD par Blue Note en 1988 et à nouveau en 1999 lorsque l’ingénieur du son Rudy Van Gelder a remasterisé l’album, en ajoutant des prises alternatives de « New Monastery », « Flight 19 » et « Dedication ».

La critique d’AllMusic par Thom Jurek qualifie l’album de « date stellaire, essentielle pour toute collection représentative de jazz, et un disque qui, au 21ème siècle, indique toujours la voie de l’avenir pour le jazz » Le Penguin Guide to Jazz donne à l’album une note de quatre étoiles plus une mention spéciale « couronne », et l’inclut dans une « Core Collection » sélectionnée « Dedication » était à l’origine intitulé « Cadaver » et veut « exprimer un sentiment de grande perte ». La triste aura de la pièce était telle qu’après avoir joué une partie de celle-ci, Dorham s’est un peu endormi. Wikipedia

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1. « Refuge » 12:16
2. « New Monastery » 7:05
3. « Spectrum » 9:47
4. « Flight 19 » 4:18
5. « Dedication » 6:45
6. « New Monastery » (Alternate Take) 6:13
7. « Flight 19 » (Alternate Take) 3:49
8. « Dedication » (Alternate Take) 7:01

Kenny Dorham – trumpet
Eric Dolphy – alto saxophone (1, 2, 3), bass clarinet (3, 4, 5), flute (3)
Joe Henderson – tenor saxophone (all), flute (3)
Andrew Hill – piano
Richard Davis – double bass
Tony Williams – drums