John Mayall – Blues from Laurel canyon
Poster un commentaire23 octobre 2022 par OC
.CRITIQUE/
John Mayall est le pape du blues anglais.
Influencé par le blues et le jazz qu’écoutait son père, il apprend la guitare et crée en 1963, les Bluesbreakers : un groupe qui existe encore aujourd’hui et qui sera le terreau de certains des plus grands groupes d’Angleterre.
Jack Bruce et Eric Clapton qui créeront Cream, Mick Taylor qui rejoindra les Rolling Stones, Peter Green, le bassiste John McVie et le batteur Mick Fleetwood qui feront Fleetwood Mac. Une école du blues anglais en quelque sorte ! Bon, nous sommes loin du blues noir américain, mais ce pont avec l’Europe va indéniablement influencer les groupes pop et rock anglais des seventies…
Cet album sorti en 1968 est le premier disque après la séparation des Bluesbreakers même si Mick Taylor y joue, ainsi que Peter Green sur un titre.
La particularité de ce disque, outre qu’il n’y ait que des compositions de J.Mayall, c’est de ne pas comporter de blancs entre les morceaux.
Il défile d’une traite comme un train en marche… ! Ocollus
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full album……
Blues from Laurel Canyon est un album de 1968 de John Mayall, composé de musique blues britannique. C’est son premier album après la séparation de son groupe les Bluesbreakers en mai 1968, bien que d’autres prétendent que c’était le 14 juillet 1968. C’est aussi son dernier album avec Decca avant de passer chez Polydor.
Background
John Mayall chante et joue de l’harmonica, de l’orgue et de la guitare sur l’album. Les autres membres du groupe sont un jeune Mick Taylor (guitare), Colin Allen (batterie) et Stephen Thompson (basse). Le guitariste Peter Green apparaît sur le titre « First Time Alone ». L’ingénieur était Derek Varnals. Toutes les chansons de l’album ont été écrites par Mayall.
Le titre de l’album provient de Laurel Canyon, Californie, États-Unis (dans la région de Los Angeles) où John Mayall a vécu de 1969 à 1979. Il s’agit d’un enregistrement de son séjour là-bas avant de s’installer aux États-Unis de façon plus permanente. La région était privilégiée par de nombreux musiciens à l’époque. L’album a été enregistré aux studios Decca de West Hampstead, à Londres, en Angleterre, entre le 26 et le 28 août 1968, et est sorti sous le label Decca. L’album a atteint la 33ème place du UK Albums Chart.
L’album était innovant pour l’époque, surtout par rapport aux standards des enregistrements de blues. La première piste s’ouvre sur l’enregistrement de l’atterrissage d’un avion de ligne, qui se fond dans le rythme entraînant de la chanson. Il n’y avait pas de séparation visible des pistes sur l’album vinyle. Certaines chansons s’effacent ou s’enchaînent avec la piste suivante, d’autres s’arrêtent sur un accord qui est immédiatement suivi par l’introduction de la piste suivante. Les tambours tabla sont utilisés, tout comme la technique consistant à frapper les cordes de la guitare avec une baguette. La dernière piste est une longue chanson qui se transforme en un long lead break souligné par l’orgue Hammond de Mayall, puis en une simple figure de guitare non accompagnée qui se répète jusqu’à ce qu’elle disparaisse à son tour.
Les paroles sont autobiographiques et font référence, bien qu’indirectement, aux personnes que Mayall a rencontrées lors de sa première visite, comme Frank Zappa et Moon Unit Zappa (sur « 2401 »), le groupe Canned Heat (sur « The Bear ») et la célèbre groupie Catherine James (sur « Miss James »).
D’un point de vue technique, l’album démontre les limites de la technologie d’enregistrement de l’époque. Un nombre important d’albums vinyles ont été publiés en format monophonique, car de nombreux tourne-disques de salon, du moins au Royaume-Uni, ne pouvaient pas reproduire le son stéréophonique. Sur les versions stéréophoniques, y compris les rééditions sur CD, l’image stéréo sépare assez fortement les instruments. Par exemple, dans la chanson « Walking on Sunset », la batterie, située à gauche, est inaudible dans le canal de droite. L’impression générale est celle d’être dans un couloir avec plusieurs pièces à l’extérieur, chacune contenant un instrument particulier. On n’a pas l’impression d’être dans une pièce où plusieurs instruments jouent et génèrent un champ sonore ambiant, comme on pourrait l’attendre d’un enregistrement en direct ou d’un mixage avec plus d’entrées sonores disponibles.
Une version remastérisée et augmentée de cet album est sortie au Royaume-Uni en août 2007. Wikipedia
1 « Vacation » – 2:47
2 « Walking on Sunset » – 2:50
3 « Laurel Canyon Home » – 4:33
4 « 2401 » – 3:42
4 « Ready to Ride » – 3:32
5 « Medicine Man » – 2:43
6 »Somebody’s Acting Like a Child » – 3:27
7 « The Bear » – 4:40
8 »Miss James » – 2:30
9 »First Time Alone » – 4:49
10 » Long Gone Midnight » – 3:27
11 » Fly Tomorrow » – 8:59