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Abbey Lincoln signe ici chez Riverside son 4ᵉ album, qui définira son style plus que jamais.

À défaut de faire des reprises de jazz, à l’aube du combat pour l’obtention des droits civiques, A. Lincoln se lâche pour politiser de plus en plus ses propos. Le disque démarre avec le sublime morceau de Mongo Santamaria : Afro blue.

Sa voix claire et légèrement dérangeante n’est pas sans nous rappeler Billie Holiday dans son interprétation assumée. Du beau monde aussi avec le trompettiste Kenny Dorham à la trompette, Julian Priester au trombone, Winton Kelly au piano et son mari Max Roach à la batterie.

La voix mise en avant dans son plus simple apparat. Ocollus

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full album……

AllMusic a attribué à l’album 4½ étoiles, la critique de Scott Yanow déclarant ce qui suit : « Abbey Lincoln est très émotif et distinctif au cours d’un set particulièrement fort… très mémorable » All About Jazz a également attribué 4½ étoiles à l’album, David Rickert le qualifiant de « performance révolutionnaire dans le chant jazz », et observant : « Avec le mouvement des droits civiques qui se profilait à l’horizon, les chanteurs n’avaient plus besoin de s’en tenir aux standards et aux airs de Tin Pan Alley et pouvaient vraiment chanter sur des sujets qui leur tenaient à cœur. Lincoln a repris le talent de Billie Holiday pour habiter les paroles d’une chanson et projeter son contenu émotionnel vers l’extérieur, et ces chansons, qui traitent toutes du chagrin, sont des récits crus et déchirants de la perte et de l’injustice » .wikipedia

 « Afro Blue » – 3:20
« Lonely House » – 3:40
« Let Up » – 5:32
« Thursday’s Child »- 3:31
« Brother, Where Are You? » – 3:10
« Laugh, Clown, Laugh » – 5:24
« Come Sunday » – 5:13
« Softly, as in a Morning Sunrise »- 2:46
« Lost in the Stars »- 4:11
« Long as You’re Living »- 2:33