Vinicius de Moraes con Maria Bethania i Toquinho : En la fusa 2

1

25 novembre 2018 par OC


  • CRITIQUE/

Voici le 2ème opus des enregistrements historiques réalisés dans le quartier sud de Bueno-Aires, à Mar Del Plata dans le bar « La fusa ».

Il y a quelques temps, j’avais déjà parlé du 1er opus avec la sublime chanteuse Maria Creuza, « En la fusa 1 », monument de la chanson et de la musique brésilienne. Cette fois, c’est la star Maria Bethania qui accompagne le maestro Vinicius et le guitariste Toquinho.

Ce disque, malgré tous les chefs-d’œuvres contenus ici, n’est pas mon préféré des deux, mais il reste indéniablement une merveille. J’écoute souvent en boucle le  magnifique et trop court titre « Viramundo » écrit par Gilberto Gil.

Voilà, vous avez ainsi la totalité des sessions appelées « En la fusa » qui sont deux des plus célèbres et des plus audacieux  enregistrements live de la musique brésilienne.

Vai vai vai... Ocollus

 

Cliquez pour écouter (ci-dessous)

Full album……

————————–

l y a bientôt cent ans, le 19 octobre 1913 à Rio de Janeiro, naissait Marcus Vinícius da Cruz de Melo Moraes. Diplomate, dramaturge, poète, auteur, compositeur, partenaire artistique de Tom Jobim ou Baden Powell, insatiable romantique (il se maria neuf fois), le « poetinha » (petit poète) a laissé une contribution déterminante au rayonnement des lettres et de la musique du Brésil au XXe siècle.

Qui était Vinícius de Moraes ? Tentative de réponse par un rappel de ses talents et vies multiples, vies qu’il a consummées à grande vitesse (il est mort à 66 ans), suivie d’une évocation des fructueux partenariats artistiques grâce auxquels il a signé les plus belles pages de la musique brésilienne du XXe siècle.
Un diplomate : Souvent surnommé le « poète-diplomate », Vinícius de Moraes a longtemps mené différentes activités en parallèle. Il entame sa carrière diplomatique en 1946 comme vice-consul à Los Angeles. Il rentre au Brésil en 1950 à la suite de la mort de son père. Il occupe par la suite des postes à Paris et Rome. En 1968, il se trouve au Portugal pour des concerts avec Chico Buarque et Nara Leão quand il apprend son éviction du corps diplomatique par la junte militaire au pouvoir dans son pays depuis 1964. Motif invoqué : son comportement jugé trop bohème n’est pas compatible avec ses fonctions. À titre posthume, il bénéficiera d’une amnistie en 1998, d’une réintégration au corps diplomatique en 2006 et d’une promotion au titre d’ambassadeur en 2010.
Un dramaturge : Vinícius de Moraes commence à monter des petites pièces de théâtre au collège Santo Inácio, tenu par des pères jésuites, à Botafogo, un quartier de Rio de Janeiro, où il est entré en 1924. En 1956, sa pièce « Orfeu da Conceição », transposition du mythe d’Orphée dans les favelas, lui assure la renommée. L’œuvre écrite en 1954 est créée le 25 septembre 1956 au Théâtre municipal de Rio. C’est la première fois que des acteurs noirs montent sur cette scène. L’architecte Oscar Niemeyer a signé les décors. Un compositeur de 29 ans, Antônio Carlos Jobim, a mis le spectacle en musique. C’est la première collaboration entre les deux hommes, début d’une très prolifique amitié. Adaptée au cinéma en 1959 sous le titre « Orfeu Negro », réalisée par Marcel Camus, l’œuvre obtiendra la Palme d’or à Cannes (1959) et l’Oscar du meilleur film étranger (1960). Vinícius de Moraes écrira quelques autres pièces, mais son « Orfeu » demeure la plus célèbre.
Un poète et un écrivain : dès l’école primaire, le jeune Vinícius écrit des poèmes. À la faculté de droit, il se lit d’amitié avec l’écrivain Otávio de Faria qui encourage sa vocation. De fait, la carrière littéraire de Vinícius de Moraes démarre au début des années 1930. En 1933, il est encore étudiant quand sort son premier recueil de poèmes, « O Caminho para a Distância ». Une douzaine d’autres publications sortiront jusqu’en 1970, année de la parution d’un recueil de poésies enfantines, selon le site consacré à Vinícius de Moraes.
Un compositeur : Vinícius commence à écrire ses premières compositions à partir de 1927, après sa rencontre avec le musicien Paulo Tapajós et le frère de ce dernier, Haroldo. À partir de 1956, avec son travail pour les musiques de sa pièce « Orfeu da Conceição », le poète-diplomate s’implique de plus en plus dans la musique. S’il a écrit en solo quelques joyaux comme le sublime « Medo de amar », il a surtout ponctué sa carrière d’auteur de partenariats artistiques dont certains ont marqué l’histoire de la musique brésilienne, et bien au-delà.
Un parolier : Antônio Carlos Jobim, Baden Powell de Aquino, Toquinho, Edu Lobo, Carlos Lyra… Vinícius de Moraes s’est associé aux meilleurs compositeurs brésiliens de son temps pour co-signer des centaines de chansons, dont certaines sont gravées dans la mémoire collective. Avec Tom Jobim et le chanteur-guitariste João Gilberto, il a lancé la bossa nova. Avec Baden Powell, il a fait connaître les musiques d’influence africaine de son pays. Avec Toquinho ou Edu Lobo, il a offert de sublimes pages à la MPB (musique populaire brésilienne). Et il a participé, en tant qu’auteur, et souvent lui-même chanteur, à de nombreux disques. Il a insufflé sa poésie, d’une grande musicalité, à la musique populaire brésilienne qui en est sortie transcendée.
Un éternel amoureux : Vinícius de Moraes se marie à neuf reprises, dont une première fois par procuration, en 1939, alors qu’il séjourne à Oxford grâce à une bourse d’études. Ses épouses successives : Beatriz « Tati » Azevedo de Mello, Regina Pederneiras, Lila Bôscoli, Maria Lúcia Proença, Nelita Abreu Rocha, Gesse Gessy, Cristina Gurjão, Marta Rodrigues Santamaria et Gilda de Queirós Mattoso, qui sera auprès de lui à la fin. Adolescent dans l’âme, incurable romantique, il aime par-dessus tout l’état amoureux. Il aura noyé nombre de chagrins dans l’alcool, lui qui aimait à dire que « le whisky est le meilleur ami de l’homme ». La passion, mais aussi la désillusion inspireront bien des poèmes et textes de chansons : « Eu sei que vou te amar », « Amor em paz », « Soneto da separação ». Wikipédia

————————–

1 A Tonga Da Mironga Do Kabulete

2 É De Manha (Es De Manana)

3 Samba Da Rosa (Samba De La Rosa)

4 Testamento

5 Samba Da Bencao (Samba De La Bendición)

6 Tarde Em Itapoan

7 Viramundo

8 Apelo

9 Como Dizia O Poeta (Como Decía El Poeta)

10 O Que Dinha De Ser (Lo Que Tenía Que Ser)

11 O Dia Da Criacao (El Día De La Creatión)

Une réflexion sur “Vinicius de Moraes con Maria Bethania i Toquinho : En la fusa 2

  1. Angelilie dit :

    J’aime beaucoup votre blog. Un plaisir de venir flâner sur vos pages. Une belle découverte et blog très intéressant. Je reviendrai m’y poser. N’hésitez pas à visiter mon univers. Au plaisir.

    J’aime

Laisser un commentaire

Saisissez votre adresse e-mail pour vous abonner à ce blog et recevoir une notification de chaque nouvel article par e-mail.

Rejoignez les 158 autres abonnés

Traduire, translate, traducir, 翻译, תרגם ,ترجمة

Prochain post

12 Mai 2024
Le grand jour est arrivé.

Archives

sur téléphone

Stats

  • 58 058 visites
©Copyright tous droits réservés disquesdumoi - 2015-2024