Burhan Oçal – Istanbul Oriental Ensemble – Sultan’s secret door
Poster un commentaire29 mai 2022 par OC
.CRITIQUE/
Comme on l’avait déjà vu avec Hassan Yarimdunia, le sublime clarinettiste, Burhan Oçal, est un turc d’origine rom.
Multi-instrumentiste mais surtout percussionniste, Burhan Oçal crée l’Istanbul Oriental Ensemble en 1991. « Sultan secret door » est le deuxième disque de la formation : un mélange subtil de musique ottomane et rom.
On y retrouve les structures de la musique orientale et ses instruments, mais dotés des archétypes de la musique d’improvisation plus courante chez les roms.
Une musique un brin nostalgique, répétitive et même dansante ! C’est donc tout sauf une musique savante et codifiée, mais avec une virtuosité constante.
La pochette rappelle » Les mille et une nuits « … Venez découvrir ce qui se cache derrière la porte du sultan… Ocollus
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full album……
Burhan Öçal est un musicien turc né le 25 avril 1959 à Kirklareli (en Thrace), qui vit actuellement entre Istanbul et Zurich. Jouant comme concertiste depuis ses six ans, il est principalement percussionniste (darbuka, davul, bendir, kos ou batterie) mais chante et joue aussi des instruments à corde (baglama, tanbur et oud). Il est à l’origine du Burhan Öçal Group ainsi que de l’Istanbul Oriental Ensemble, qui mêle influences gitanes et turques.
Biographie
Burhan Öçal a travaillé avec des jazzmen et pianistes tels que Pierre Favre à son arrivée en Suisse à la fin des années 1960 , ou George Gruntz, Maria João Pires ou Peter Waters . Il a aussi joué avec Joe Zawinul (fondateur de Weather Report), Trilok Gurtu, Bobby Watson, Steve Swallow, Sting, le Kronos Quartet (tournée en 2001), pour lequel il a aussi composé, le guitariste Eliot Fisk avec qui il joua dix ans durant, son associé le bassiste Jamaaladeen Tacuma, qui jouait naguère avec Ornette Coleman, la chanteuse Natacha Atlas (« Groove alla Turca »), le trompettiste Jack Walrath (qui jouait avec Mingus), etc.
Öçal est l’invité de nombreux festivals prestigieux, dont le festival de Montreux, le Willisay Jazz Festival, le North Sea Jazz Festival, Jazz in India… Il a souvent joué en France, à Banlieues Bleues en Île-de-France, au festival du Bout du Monde (2007), Les Escales (2007), Les Nuits du Sud (2007), Les Nuits européennes (2009). WIKIPEDIA
De retour à la demande générale (après ses débuts à guichets fermés à Seattle dans le cadre de la série World Music and Theatre en 2001-2002), le percussionniste rom turc et l’Istanbul Oriental Ensemble reviennent au Meany Theatre le 1er novembre 2003. L’ensemble, qui comprend le directeur du groupe, Öcal à la darbuka (tambour de gobelet), au chant, aux percussions et aux cordes, Emre Demir (oud/luth), Volkan Gumuslu (violon), Tenel Savas Ozkok (qanun/zither), Kaan Sehirkahyasioglu (darbuka et percussions) et Savas Zurnaci (clarinette)
interpréteront de la musique tzigane turque. L’héritage musical presque oublié, qui remonte à 1750 (Ey Goncai Naziktenin du sultan Selim III), ainsi que les pièces contemporaines composées par l’Istanbul Oriental Ensemble promettent de ravir les mélomanes de tous horizons.
Le répertoire tzigane turc, avec son noyau creusé par la darbouka et les courses passionnées de la clarinette, pourrait rappeler à certains spectateurs la musique de la danse du ventre et est apparenté à ce genre, sinon un acteur clé. Cette musique est encore embellie
par l’oud, le violon, le qanun (cithare) et d’autres percussions, et rappelle parfois la musique des traditions classiques et folkloriques turques, ainsi que les influences de régions voisines comme la Grèce, la Thrace et la Bulgarie. Cette musique passionnée, avec son amour de la nature, sa joie de vivre et ses peines, a été présentée sur les enregistrements primés de l’IOE, Gypsy Rum (1995), Sultan’s Secret Door et Caravanserai (2000, dédié au clarinettiste Ferdi Nadaz, décédé peu après l’enregistrement du CD), ainsi que dans le film Latcho Drom (1993).
Le programme de l’Istanbul Oriental Ensemble comporte des taqsim ou improvisations solos des musiciens. Un musicien commence un thème sur un maqam ou un mode, puis d’autres musiciens ajoutent des ornements. Les improvisations en solo sont exécutées à l’oud, à la darbuka, à la clarinette, au violon et au qanun à différents moments. Il en résulte une musique somptueuse, pleine d’intensité passionnée, où les musiciens expriment toute une palette d’émotions. Une minute, ils peuvent plonger dans un endroit mélancolique et la minute suivante, ils offrent à leurs auditeurs une joie de vivre.
Le chef et directeur de l’ensemble, Burhan Öçal, est né à Kirklareli, près d’Istanbul. Son père lui a appris les percussions et sa mère lui a appris à chanter des chants religieux.
Après son premier contact avec la musique occidentale, Burhan a fusionné le jazz et le classique avec ses traditions culturelles. Il a fini par maîtriser la darbuka, la timbale, le kudum, le bendi et les instruments à cordes, le divan-saz, le tanbur et le oud. Il a composé et Il a composé et joué avec l’ensemble et a enregistré des projets en solo. Il a travaillé avec de nombreux musiciens de diverses traditions, dont le Kronos Quartet. Il a également été artiste en résidence à l’Université de Californie du Sud et à l’Université du Nebraska à Lincoln.
La série World Music and Theatre a démarré avec un concert d’Emil Zrihan en octobre 2003. Parmi les autres spectacles de la série, citons un échantillon vivant de musique tsigane, Gypsy Spirit : Journey of the Roma (13 et 14 février 2004), le premier ensemble folklorique d’Arménie, Shoghaken Ensemble (3 avril 2004) et une collaboration artistique ambitieuse, TaikoProject : (Re) Generation (30 avril et 1er mai 2004). Les UW World Music Series ont débuté en 1989 et les promoteurs de la série ont fait découvrir au public de Seattle toute une série d’artistes, dont Cubanismo (1999), Susana Baca, Throat Singers of Tuva, Angelique Kidjo, Ensemble Tartit (2003) et Yungchen Lhamo (2003). Worldmusiccentral
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